1. L'importun 9


    Datte: 16/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Accent, Source: Hds

    ... toutes les ressources de l’amour.
    
    Je ne peux pas m’empêcher d’interrompre le récit.
    
    – Ce discours je l’avais entendu. Il t’avait plu, devait te plaire de nouveau.
    
    – Crois-tu qu’une pine dans le cul en train de te raboter l’intestin te donne une idée de l’amour avec un grand A ? J’étais fourbue mais dessoulée, lucide. Je me sentais sale et la nouvelle de ta disparition n’avait rien de réjouissant. Je prenais longuement conscience que le brave garçon qui m’avait gentiment ramenée chez moi, la veille, ne se souciait plus de mes goûts. Il me traitait selon des principes dont j’avais ri la veille, trouvait mon cul plus resserré que mon vagin et me défonçait joyeusement par derrière avec une vigueur retrouvée à son réveil.
    
    – Ce n’est pas surprenant. A son âge on reconstruit vite ses réserves.
    
    - Si tu le dis… Il te disait absent, j’ai soupçonné une ruse ; je t’ai appelé au secours avec l’espoir de te réveiller. Sylvain a ri plus fort et s’est mis à me battre les fesses à grandes claques sonores. Il s’est pris au jeu et a fait alterner claques et pénétrations anales. Une fois je tape, une fois je te défonce J’en gardais des traces sur ma peau hier matin. Depuis je connais d’autres maux. J’ai dégusté pendant quelques minutes, mais il s’est lassé avant que je ne connaisse un orgasme. Il s’est laissé aller à côté de moi, a passé un bras autour de ma taille et s’est assoupi. Bouger, c’était prendre le risque de le réveiller et de repasser à la casserole. A mon tour je me ...
    ... suis endormie contre lui, prisonnière de son bras.
    
    – Le joli petit couple, ton histoire est attendrissante.
    
    – Comme tes moqueries sont cruelles. Pourquoi te raconter la suite bien plus dure à narrer, si tu ne trouves dans mon malheur que sujet à plaisanterie.
    
    – La femme que tu décris le samedi ressemble si peu à celle qui jouissait par tous les trous le vendredi en pleine nuit. Crois-tu que je n’aie pas souffert moi aussi à la vue de tes cochonneries consenties ? As-tu pensé une minute que le spectacle que vous me donniez me blessait. Ne t’es-tu pas un peu douté qu’il me fallait une sacrée dose de découragement pour t’offrir ce cadeau diabolique ? Le champagne a bon dos ! Sylvain te fichait la fessée que j’aurais dû t’administrer au lieu d’essayer de te regagner par des caresses, avant qu’il ne revienne frapper à la porte.
    
    – Peut-être m’as-tu trop épargnée, mais ils ont su corriger ton erreur, si erreur il y avait de ta part.
    
    – Ils ? De qui parles-tu ?
    
    -J’y viens. Vers le soir du samedi, Sylvain réveillé s’est montré plus doux. Il m’a traînée au lit, m’a promis que si tu ne revenais pas, il endosserait volontiers le rôle de remplaçant. Il me garantissait une belle vie. Je pourrais continuer à travailler, il s’occuperait à entretenir la maison, à faire les courses à ma place, à préparer les repas. Il serait économe de mon argent et ne serait pas trop difficile en matière de loisirs, l’essentiels consistant en parties de plaisir. Joignant le geste à la parole ...