1. Mon masochisme (5)


    Datte: 16/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: EloiseF, Source: Xstory

    ... sa taille fine et s’arrêtant juste au-dessus du genou. Elle transpirait l’élégance, blonde et glaciale, comme une héroïne d’Alfred Hitchcock. Elle me regarda, longuement.
    
    — Mais elle est magnifique, Pierre, j’adore.
    
    Je portais une jolie robe portefeuille, fermée par trois boutons et une large ceinture. Évidemment perchée sur des Louboutin vertigineux, cadeau de mon amant. Elle tourna autour de moi et j’ai vraiment eu la sensation d’être une gazelle sous le regard d’une tigresse. J’étais à la fois paralysée et excitée. Sous ma robe, ma vulve lisse suintait déjà.
    
    — Mets tes mains derrière la nuque ma jolie, offre-toi.
    
    Je m’exécutais immédiatement. Pierre, lui, se servait un whisky, visiblement familier de cet endroit et s’installa dans un fauteuil. Elle prit une cravache en cuir noir pour revenir vers moi maintenant cambrée, mains derrière la nuque, cuisses légèrement écartées. J’étais totalement habillée, mais je me sentais nue, indécente et j’aimais cela, j’adorais même.
    
    — Donc Pierre elle est masochiste ?
    
    — Totalement chère amie.
    
    — Et zoo ?
    
    — Oui, c’est une merveilleuse petite chienne.
    
    — Mais quelle perle ! Belle, masochiste, zoophile...
    
    Il y avait dans ces derniers mots de la gourmandise. Et je me sentais fière d’être l’objet de cette expression si particulière, d’être une « perle », la « rareté ». Je regardais droit devant moi, elle me fixa dans les yeux, posa sa main sur mon visage, descendit sur mon cou pour dégrafer un à un les boutons de ...
    ... ma robe. Puis sa main à nouveau remonta sur mon cou, glissa sur ma gorge, ouvrit ma robe pour sortir mes seins.
    
    — Les tétons sont tendus... elle semble déjà excitée.
    
    — Oui, elle est très chienne.
    
    Ma robe était maintenant ouverte, dévoilant mon ventre, mon sexe, car je ne portais aucun sous-vêtement. Elle glissa la tige de la cravache entre les lèvres de mon sexe, fit quelques va-et-vient, puis constata que ma cyprine l’avait humidifiée. Enfin elle me parla.
    
    — Tu mouilles déjà petite chienne ?
    
    — Oui Madame.
    
    — Pourquoi mouilles-tu ?
    
    — Parce que je suis excitée, Madame.
    
    — Quel est le safeword petite chienne ?
    
    — Rouge Madame.
    
    — Enlève cette robe.
    
    Je m’exécutais, maintenant juste en bas et talons devant cette femme panthère dont je ne souhaitais qu’une chose: qu’elle me dévore. Je reprenais ma position, mains derrière la nuque, cambrée, offerte.
    
    — Tant que tu ne prononces pas le safeword, tu n’es ici qu’un objet de désir et de plaisir. N’importe qui peut faire avec toi n’importe quoi. Moi bien sûr, mais aussi mes invités, mes amis de passage, mon personnel. Ils ou elles peuvent te baiser, te faire souffrir, s’amuser comme ils le souhaitent, quand ils le veulent. Les seules limites convenues sont celles que Pierre et moi avons fixées: pas de scato, nous détestons cela, pas de mutilations. Tu sortiras intacte de ce séjour, mais tu vas souffrir. Non parce que tu serais punie pour avoir été désobéissante, mais juste parce que nous en aurions, à un ...