1. Une sublime tanguera (1)


    Datte: 16/05/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Swingme, Source: Xstory

    Cela faisait quelques semaines qu’on s’isolait pour pratiquer. Marcher, pivoter, avancer, reculer, nos corps épousant la musique. Tu avais bien progressé, ressentant de mieux en mieux mes indications, à peine effleurées, légères comme des caresses.
    
    "Je ne suis pas prête !", m’avais-tu dit… "Il faut bien se lancer un jour…", avais-je répondu.
    
    Il nous avait fallu déployer des trésors d’imagination pour organiser cette sortie sans nos conjoints, mais tout était ficelé : une péniche parisienne serait donc le lieu de nos premiers pas officiels dans le monde du tango. Désireuse de te fondre dans l’ambiance de la soirée, tu m’avais demandé des vidéos de soirées. Ce qui t’avait le plus marqué était le style des danseuses : habillées classe, hauts talons, apprêtées, coiffées, la démarche élégante. Tu m’avais prévenu, tu ne dépareillerais pas !
    
    Je suis arrivé le premier, et suis entré découvrir les lieux : deux niveaux, deux pistes de danse. Au niveau principal, une grande salle avec la piste de bal ; décorée, peu éclairée, superbe parquet, quelques fauteuils, un bar, une ambiance feutrée. À l’étage inférieur, une piste plus petite, pour la pratique, ou pour les débutants qui n’osent pas affronter le trafic du bal. Quelques pièces annexes interdites au public complétaient l’étage.
    
    J’ai déposé mes affaires sur un fauteuil et t’ai attendue, dans mes petits souliers… Petits souliers, pantalon de toile noir, chemise noire, j’avais fait un gros effort pour être à la ...
    ... hauteur.
    
    Et puis tu as fait ton entrée, m’as aperçu, un sourire d’ange sur le visage. Sous ton manteau, on pouvait deviner le bas d’une robe noire, mais à peine plus, et tes cheveux défaits. Tu as entrepris de déboutonner ton manteau, tout en me regardant dans les yeux… Quel magnétisme ! Tu en as écarté les pans, l’a laissé glisser le long de tes épaules, de tes bras, et l’a posé à côté du mien.
    
    Tu m’as coupé le souffle : ta robe fuseau noire, légèrement fendue sur la cuisse gauche, dégageait presque entièrement ton dos. Accrochée derrière ta nuque, elle couvrait ton buste. Tes cheveux défaits masquaient en partie ta peau, laissant deviner et imaginer juste ce qu’il fallait, tout en étant d’un sexy indescriptible. Tout cela pour moi. Le désir m’envahit immédiatement pour ne plus me quitter de la soirée.
    
    Tu as tourné sur toi-même pour me permettre de t’admirer. À la fois coquine, mutine, et timide. De ta tenue, plus que ce qu’on voyait, c’est ce qu’on comprenait qui était merveilleux : ton dos nu ne laissait pas de doute, tes seins étaient libres, directement au contact du tissu soyeux ; le sillon de ta colonne, dévoilé par l’absence de tissu, donnait naissance à celui de tes fesses. Je me suis mis à imaginer que tu n’avais là non plus rien dessous…
    
    Je me suis approché pour t’embrasser, et t’ai glissé à l’oreille : "tu es sublime". À la fois gênée et flattée, tu as répondu "tu n’es pas mal non plus…". Je sentais les regards sur toi, de jalousie féminine, de désir masculin, ou ...
«1234»