L'hôtel du bout du monde - Histoires de Sexe

L'hôtel du bout du monde

... accessoirement, il avait une mauvaise vue. Et qui avait dit, lors du repas de la veille au soir, qu’il était myope comme une taupe ? Je frappai à la porte de la chambre de Kimble.

Ce fut Patty qui m’ouvrit la porte, d’un air apparemment perturbé.

— Que voulez vous ?
— Je suis à la recherche de votre mari !
— C’est que…
— Alors ?
— En fait, il n’est pas là.
— Et où est-il ?
— Parti…
— Comment ça parti ? Où ?
— Je ne sais pas. Il a pris une petite valise et il est parti !
— Quoi ? Par ce temps ? Et avec la route coupée ? C’est impossible.

Je bousculai la dame et entrai comme un forcené dans la chambre. Patty n’avait pas menti, la pièce était déserte.

— Je vous l’avais dit ! Il est parti il y a environ une heure.
— Madame Kimble, je suis désolé de vous apprendre que c’est votre mari qui a dérobé le collier de Madame Dobbins !

Je scrutai le visage défait de Patty, fier de mon petit effet, mais elle reprit calmement :

— Oui, je sais.
— … ah… vous savez…
— Oui, il me l’a dit ce matin. C’est pour ça qu’il s’est enfui. Il avait peur que la police ne le découvre.
— La police ? Il avait peur de moi surtout ! J’étais sur sa piste ! De toute façon, il n’ira pas loin avec ce temps !
— Non, je vous en prie, il faut le comprendre, son cabinet d’assurance bat de l’aile et je n’ai pas de travail, si la situation se prolonge nous risquons la misère, c’est pour ça, il n’a pas résisté à la tentation !
— Peu importe la pluie ! Je me lance immédiatement à sa ...

... poursuite.

Mais Patty se jeta à mes pieds en hurlant un « non » déchirant.

— Mais enfin, Madame Kimble, laissez-moi faire mon devoir !
— Non, s’il vous plaît, laissez-lui au moins une chance. La police essaiera de le retrouver plus tard, et puis je suis sûre que d’ici là il sera revenu de lui-même et qu’il aura ramené le collier. Oubliez tout cela.

Il faut dire qu’elle y mettait du cœur. Ces arguments ne me touchaient pas, bien sûr, mais le fait qu’elle ait déboutonné son chemisier tout en parlant était déjà nettement plus convaincant. Je décidai d’accorder une petite avance à Kimble.

Patty sortit mon sexe de mon froc d’un air décidé. En tous cas, elle savait où elle voulait en venir et n’hésitait pas une seconde. J’admirai l’espace d’un instant l’abnégation et le dévouement dont elle faisait preuve envers son mari, et je me mis à l’imaginer en train de faire la même chose avec tous les membres de la brigade de police, les inspecteurs, le procureur, le juge…

Je réalisai que je n’avais même pas eu le temps de prendre une douche depuis les ébats de tout à l’heure et que ma queue ne devait pas être très clean, mais visiblement cela ne dérangeait pas Patty qui la prenait en bouche et enroulait savamment sa langue autour. À chaque mouvement, je voyais sa poitrine libérée qui se balançait devant elle dans une vision très excitante.

— Une fois que j’en aurai fini avec vous, vous n’aurez plus assez de forces pour affronter la tempête et courir après mon mari !

Elle se ...