1. L'hôtel du bout du monde


    Datte: 12/06/2021, Catégories: fh, fhhh, couplus, extracon, vacances, hotel, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, attache, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... oui », « moi aussi » et « oui » et me dirigeai vers le feu afin d’y trouver un peu de réconfort et de sécher mes fringues.
    
    — Installez-vous tranquillement Monsieur Booth, je vais chercher vos bagages dans votre voiture !
    
    Je marmonnai un merci en admirant à quel point un simple feu peut rendre heureux un homme, mais je n’eus guère le temps d’en profiter car déjà une femme montrait le bout de son nez. Grande et fine, elle était l’opposé total du type qui m’avait accueilli, mais elle se montra tout aussi chaleureuse.
    
    — Ah oui, il me semblait bien avoir entendu parler. Bonjour bel étranger, et bienvenue dans notre petit hôtel. Je m’appelle Suzanna, je crois que vous avez déjà fait connaissance avec mon mari ? Vous verrez, si vous cherchez la tranquillité, vous serez servi ici. À part moi et mon mari, il n’y a aucun employé et, en plus de vous, nous n’avons que quatre autres clients. Venez, je vais vous les présenter. Oh mon dieu, mais vous êtes frigorifié ! Je vais vous faire déguster un petit cognac dont vous me direz des nouvelles !
    
    Et sans attendre ma réponse elle me prit le bras et m’entraîna vers une autre pièce qui faisait vraisemblablement office de bar et de salle à manger. La particularité de cette pièce était qu’il n’y avait qu’une seule grande table. Mon hôtesse remarqua mon regard scrutateur et jugea bon de m’expliquer :
    
    — Eh oui, ici nous voulons que nos clients se sentent comme en famille, alors tout le monde mange à la même table, c’est tellement ...
    ... plus convivial !
    
    Plus convivial, OK, mais moi je préviens tout de suite que j’apprécie qu’on me foute la paix quand je casse la croûte. Heureusement que j’avais pris soin d’embarquer mon fidèle Colt : il n’y a rien de mieux pour écarter les gêneurs.
    
    — Voici Monsieur Diaz, reprit Suzanna. Il est venu faire de la randonnée à la campagne.
    
    Si le type qu’elle me désignait était venu se balader en forêt, moi j’étais un spécialiste de la physique quantique. Regard ténébreux, costard Armani, coupe de cheveux élaborée avec soin, corps d’athlète et assurance débordante ; j’avais devant moi le dragueur latino dans toute sa splendeur !
    
    — Yé m’appellé Ricardo, dit l’homme avec un accent à couper au couteau.
    — Et voici Madame Dobbins, dit Suzanna en me présentant une vieille dame très chic.
    — Je suis ravie de faire votre connaissance, jeune homme. Dites-moi, vous aimez jouer aux dames ? Parce qu’avec ce temps, je cherche un partenaire de jeu…
    — Et voici Monsieur et Madame Kimble, d’Indianapolis.
    — Salut, moi c’est Rob, et voici Patty, tenez, voici ma carte.
    
    Je pris négligemment le bristol que me tendait le type et pus voir qu’il était assureur. Il ne manquait plus que ça… Qu’y a-t-il de pire qu’un assureur ? Un avocat peut-être… et puis bien sûr, un psy… ah, et puis un député… en y réfléchissant, les contractuelles ne sont pas mal non plus, et puis bien sûr, il ne faut pas oublier les agents du fisc… Ah ben non, finalement les assureurs sont dans la moyenne. Je marmonnai ...
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