1. L'hôtel du bout du monde


    Datte: 12/06/2021, Catégories: fh, fhhh, couplus, extracon, vacances, hotel, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, attache, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... dans mon lit, la vie aurait été beaucoup plus intéressante pour moi…
    
    Je terminai mon repas et montai dans ma chambre sans demander mon reste. Je me vautrai aussitôt sur le lit, goûtant sans plaisir l’ambiance humide qui régnait dans la pièce, et m’endormis très vite, harassé par ma première journée de vacances.
    
    Je fus réveillé par un brouhaha provenant de l’étage inférieur. Je bondis sur mes pieds, la main sur le Colt. Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre : même pas six heures du mat’. Non seulement, j’étais bloqué dans un hôtel paumé, mais en plus on avait même pas le droit d’y dormir ! Je pestai un peu contre Karen et enfilai rapidement des vêtements avant de descendre voir ce qu’il se passait.
    
    Tout le monde était réuni dans la salle à manger. Je jetai un vague coup d’œil qui, compte tenu de mes facultés d’observation exceptionnelles, me suffit à tout enregistrer. Je vis ainsi Madame Dobbins le visage défait, en larmes, je vis Ricardo mal coiffé dans un pyjama ridicule, je vis Kimble qui racontait une histoire d’assurance pendant que Patty essayait de le calmer, je vis Sanders l’air apparemment fortement contrarié, rouge comme une tomate trop mûre, je vis Suzanna qui regardait Ricardo avec une flamme de désir dans les yeux, et puis Sanders s’aperçut de ma présence et fonça vers moi en vociférant :
    
    — Monsieur Booth, vous êtes détective ! Vous allez pouvoir nous venir en aide !
    
    Ouais, sauf que Monsieur Booth, il était en vacances…
    
    — Qu’est-il arrivé ...
    ... à Madame Dobbins ?
    — Oh ! Vous avez tout de suite deviné qu’il lui était arrivé quelque chose ! Vous êtes fantastique !
    
    Finalement, je commençais à apprécier mon séjour parmi ces gens… Mais Sanders ne me laissa pas savourer mon petit triomphe :
    
    — Vous savez, le collier de Madame Dobbins, celui qui était si beau et si précieux : on l’a volé cette nuit ! Dans sa chambre ! Vous vous rendez compte ?
    
    Mon esprit fonctionnait à une telle vitesse qu’IBM aurait pu m’acheter mon cerveau pour une véritable fortune.
    
    — Mesdames et Messieurs, la seule route qui mène ici étant coupée, j’ai le plaisir de vous annoncer que le voleur est parmi nous !
    — Le plaisir ? dit Suzanna. Et où voyez-vous du plaisir dans le fait que l’un de nous a pu commettre un vol ?
    — Excusez-moi, ce que je voulais dire, c’est que cette affaire sera vite résolue, puisque le voleur est l’un d’entre nous. J’aurai tôt fait de le trouver !
    — Donc, vous nous accousez ?
    — Je n’accuse personne en particulier Monsieur Diaz, je constate juste les faits, c’est tout. Avec cette tempête qui se prolonge encore aujourd’hui, personne n’aurait pu venir de l’extérieur. Il y a un voleur à l’Hôtel du Bout du Monde !
    
    J’analysai vite la situation. Madame Dobbins avait été volée, mais par qui ? Les Sanders ? Sûrement pas ! Une histoire de vol dans leur hôtel pourrait signifier leur perte, et d’ailleurs, après la conversation du matin, Sanders était venu m’engager officiellement en me faisant cadeau de la note pour ma ...
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