Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le sexe (T.1) - Histoires de Sexe

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le sexe (T.1)

... c’est une horreur !

Pour en finir avec le soixante-neuf.

Combinaison d’un cunnilingus et d’une fellation ou, tenant compte de l’extraordinaire évolution des mœurs que nous subissons depuis quelques années à présent, combinaison d’un peu n’importe quoi, le soixante-neuf est une pratique dégradante. C’est le suce-pipi poussé à son paroxysme !

La seule certitude (et encore) est que les partenaires soient placés tête-bêche, ce qui veut dire en réalité : tête-bite ou tête-moule. Même s’il s’agit de fossoyeurs, de jardiniers ou autres bêcheurs et bêcheuses.

Nous avons rencontré le Docteur Guy Ness, éminent sexologue, et nous sommes entretenus avec lui de cet égarement des bonnes mœurs.

— Docteur Ness, pensez-vous que l’évolution des mœurs à laquelle nous assistons actuellement puisse nuire à une saine vie de couple ?
— Absolument. Je ne voudrais pas me faire mousser, mais c’est un phénomène que je dénonce en long et en large dans mon ouvrage intitulé « Le sexe, aujourd’hui, ce n’est pas de la petite bière », et dont je ne saurais trop encourager une lecture attentive. Vous l’avez lu ?
— C’est devenu mon livre de chevet le jour où je me suis aperçu que ma table de nuit avait des mœurs boiteuses.
— Vous m’en voyez ravi.
— Docteur Ness, parlez-nous donc du soixante-neuf.
— C’est le Lyonnais.
— Oui, mais… Je ne parle pas du département, je parle de la pratique sexuelle qui…
— … mais bien entendu ! Chez moi, en Suisse, nous appelons ça « faire un Lyonnais ». ...

... C’est amusant, non ?
— Incontestablement.
— C’est amusant, mais dégoûtant, vous pensez bien ! La position en elle-même est dégradante : non seulement elle est inconfortable, mais elle place le nez des participants à un endroit peu ragoûtant. C’est la porte ouverte à un possible échange de flatulences, phénomène fréquent lorsqu’on associe le lèche-pipi à une pénétration anale par un ou plusieurs doigts ou par un objet plus ou moins inapproprié. C’est nauséeux !
— Tout à fait.
— Et c’est sans compter les possibles dégâts collatéraux pouvant être occasionnés par des morsures ou succions violentes au moment de l’extase. Alors, non ! Le soixante-neuf, c’est infâme.
— Oui, c’est ignoble. Mort au soixante-neuf !
— Mort au Lyonnais !
— Oui, c’est cela. Mais on va peut-être se faire des ennemis, sur ce coup-là. Merci, Docteur Ness.

Vous l’aurez compris : renoncez au soixante-neuf. Comment pourrait-il en être autrement, quand on a la sagesse de renoncer à la fellation et au cunnilingus ?

Pour en finir avec la feuille de rose.

Honnêtement, nous ignorons pourquoi on appelle ça comme ça ! C’est peut-être poétique, mais ça n’en reste pas moins ce que c’est : une léchouille du trou de balle !

Voilà en tout cas de quoi donner des idées à ceux qui ont à souffrir au boulot de la présence d’un collègue particulièrement lèche-cul ! « Celui-là, quelle feuille de rose ! » pourrait devenir une expression adéquate.

Nous avons, une fois encore, exposé le problème au Docteur Guy ...