1. Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le sexe (T.1)


    Datte: 15/05/2018, Catégories: délire, Humour articles, Auteur: John Dough, Source: Revebebe

    Intromission :
    
    Il est grand temps que ça cesse ! Pourquoi en effet faudrait-il s’extasier face à toutes ces choses dégoûtantes ? Parce que c’est bon ? Parce que c’est rigolo ? Parce que ça fait du bien ?
    
    Faut-il vraiment accepter tous les inconvénients de la pratique sexuelle sous prétexte de jouissance ?
    
    Halte-là ! Permettons-nous quelques petites mises au point, en nous penchant attentivement sur les risques inconsidérés que l’être humain en arrive à courir rien que pour satisfaire à ses plus vils penchants.
    
    Et, une bonne fois pour toutes, finissons-en avec tout ça !
    
    Pour en finir avec la drague.
    
    Monsieur, avez-vous déjà essayé de draguer ?
    
    Nous écrivons « Monsieur » parce que ce chapitre s’adresse essentiellement aux messieurs, ce qui ne veut pas nécessairement dire, pour paraphraser le regretté Professeur Colucci :
    
    —Mesdames et mesdemoiselles, circulez, y a rien à voir !
    
    Non, ça signifie simplement que la drague est avant tout une affaire d’hommes. Alors, Madame, Mademoiselle, si vous décidez de tenter le coup malgré tout, sachez que la drague, exercée par une femme, est généralement perçue comme du racolage. Et qui racole ? Les péripatéticiennes. Donc, Madame, Mademoiselle, si vous draguez, vous racolez ; et si vous racolez, vous risquez d’avoir l’air d’une pute, voilà. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
    
    Vous aurez donc compris et probablement admis que ce chapitre s’adresse aux hommes, les prostituées n’ayant pas besoin de leçons. ...
    ... D’ailleurs, les leçons, elles s’en battent (Il y en a même qu’on bat pour que ça leur serve de leçon, mais c’est un autre débat) !
    
    Monsieur, la drague, c’est nul. Autant aller aux putes.
    
    Quand vous draguez, Monsieur, que se passe-t-il ? Celle que vous essayez de vous farcir va-t-elle accepter de coucher tout de suite ? En général, c’est non (si c’est oui, méfiez-vous, vous avez sans doute affaire à une pute, et ça va vous coûter un max).
    
    Préparez-vous donc à user de ruses de Sioux pour qu’elle ne devine pas du premier coup vos visées salaces. Vous commencerez donc par lui payer un verre ou deux, puis une soirée au cinéma, au théâtre ou au restaurant (plutôt ET que ou, d’ailleurs). Méfiez-vous ! Habituellement, elles aiment le champagne, et apprécient hautement l’un ou l’autre modeste cadeau : fleurs, bijoux, séjour en thalasso… Bref, vous devrez sortir votre fric sans savoir si vos bourses en reviendront satisfaites. Et on ne parle même pas de la tendance qu’ont les femmes à vouloir vous passer la corde au cou pour un oui pour un non (et principalement en échange de leur oui, il est utile de le préciser) ou de cette détestable marotte de vouloir absolument vous présenter à leur famille.
    
    Qu’il nous soit permis de rappeler ici cet excellent exemple rapporté, une fois de plus, par le regretté Professeur Colucci :
    
    — Bonjour, monsieur. Je suis venu vous demander le vagin de votre fille.
    — Vous voulez dire : la main ?
    — Non, non. Le vagin. Si c’est pour faire ça à la ...
«1234...8»