Karine en été (1)
Datte: 11/06/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Roberts, Source: Xstory
Karine n’avait pas le moral et ça se voyait. Elle venait de divorcer, un divorce qu’elle avait voulu à cause de l’infidélité de son mari, mais elle se retrouvait seule avec ses deux enfants et avait un mal de chien à concilier sa vie professionnelle (désormais indispensable) et son rôle de mère. Elle ne vivait plus pour elle. Finis les loisirs, terminée la vie sexuelle et a fortiori amoureuse, faute de pouvoir sortir, tout pour le pratique de la vie quotidienne. A 40 ans, elle avait l’impression d’avoir déjà raté sa vie. A la cafétéria de l’entreprise, elle s’en était ouverte à une de ses collègues du même âge, Julie, une fille saine, équilibrée, heureuse en ménage, dont elle enviait l’existence paisible bien qu’elle ne fût pas particulièrement son amie.
— J’appréhende beaucoup les vacances cette année, les premières depuis mon divorce, lui raconta-t-elle. J’ai les enfants quinze jours, mais ils partent avec leur père le reste du mois et je me demande bien ce que je vais faire.
— Tu n’as qu’à aller au club Med, il y a plein de gens dans le même cas que toi et ça te permettra de faire des connaissances, lui proposa Julie.
— Non, j’ai pas assez de fric. Je crois que je vais rester tranquille ici chez moi, je trouverai bien de quoi m’occuper, et je me reposerai.
La conversation en était restée là.
Le lendemain au même endroit, devant son plateau-repas, Julie aborda devant Karine le sujet des vacances.
— Tu sais, j’ai parlé avec Alain (son mari) de ta ...
... situation. Il se trouve que mes beaux parents nous prêtent leur maison de vacances pendant quinze jours. Les enfants seront partis avec leurs cousins. On sera tranquilles. Viens avec nous au moins une semaine, ça te changera les idées. Tu verras, c’est très chouette. La maison est au bord d’un grand étang privatif, on est isolés de tout, c’est idéal pour se reposer, mais c’est vrai qu’on s’ennuie un peu parfois et ta présence nous distraira.
— Mais je ne veux pas vous déranger. Si vous allez là-bas, c’est pour rester seuls, non ?
— Je te connais, Karine, tu n’es pas le genre à nous envahir, au contraire. Je dois juste te prévenir d’une chose. Si on va là-bas, c’est pour vivre au plus près de la nature. Nous serons nus presque tout le temps. Mais tu n’es pas obligée de faire pareil, tu pourras rester habillée ou en maillot de bain, ça ne nous gênera pas.
— Ah bon, vous êtes naturistes ? Non, ça ne me gêne pas, mais si ça ne vous ennuie pas, je ne ferai pas comme vous, ce n’est pas dans ma pratique.
— Autre chose, mais tu gardes ça pour toi, on fait beaucoup l’amour, on rattrape le temps perdu dans l’année. Tu risques de ressentir une certaine frustration.
— Nnnnon, euh nnnon, du tout, j’ai tiré un trait là-dessus, vous ferez comme si je n’étais pas là.
— Bon, j’en conclus que tu acceptes, j’en suis ravie, je préviens Alain ce soir. Je te dirai comment on s’organise.
Cette conversation avait eu lieu environ un mois avant les congés d’été des deux jeunes femmes. Et ...