La mère de Jean (5)
Datte: 09/06/2021,
Catégories:
Divers,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... mangeait de bon appétit et ne semblait se rendre compte de rien.
La main du garçon qui tenait son bol de café tremblait tant, qu’à un moment le récipient lui échappa. Adèle fit un geste pour ne pas être douchée par le café. Et dans ce geste elle repoussa le drap. Cette fois ses cuisses étaient visibles et le jeune homme entrevit l’espace d’un instant, plus haut, un buisson aussi ardent que les cheveux de sa mère. Il sentit d’un coup que son cerveau avait trop bien enregistré l’information. Le seul problème, c’était que son sexe avait soudain pris du volume.
Il avait l’air bête alors qu’elle essuyait en riant, le surplus de liquide noir qui avait inondé autant sa nuisette que le lit. Jean debout près d’elle se montrait prévenant et avec une serviette de toilette prise dans la salle de bain de sa mère, il tamponnait le vêtement léger. Elle continuait de rire alors que le tissu éponge, pressé sur le ventre de la rousse remontait un peu trop le déshabillé. Elle aussi soudain se rendit compte qu’elle avait chaud. Mais cette chaleur diffuse remontait de la plaie entre ses jambes et s’étalait dans l’ensemble de son corps.
La rougeur que prenaient ses joues n’était due qu’à la honte de ce qu’elle ressentait. Comment une mère d’un coup pouvait se sentir ainsi attirée par un garçon qu’elle avait mis au monde ? Elle ne ...
... savait vraiment plus où se mettre. Et lui qui insistait sur l’endroit où la tache était la plus large, la plus nette. Elle tenta de réagir, mais il avait laissé tomber la serviette, et c’était sa main nue qui remontait sur son ventre de femme. Elle le regarda avec des yeux fiévreux.
— Non, Jean ! Non !
— Tu es trop belle. Tu es une trop belle femme. J’ai envie de toi.
— Nonnn ! Jean, bon sang. Je suis ta mère.
— Non. Tu es d’abord une femme et depuis le temps… tu dois aussi avoir comme moi des envies.
— Arrête ! Je ne veux pas. Tu… nous ne pouvons pas faire cela. C’est contre nature. Arrête. Allez sors de ma chambre. Va prendre une douche.
— Maman… maman, je te jure, regarde comme je… j’ai vraiment envie de toi ! Je t’aime.
— Oui ! Moi aussi je t’aime, mais comme une mère, pas comme une maitresse ou une amante. Allez, file et on n’en parlera plus. Plus jamais !
— Si tu me chasses, je ne reviendrai pas. J’ai trop envie de toi et tu vas me faire souffrir. Tout cela parce que tu m’as mis au monde ? C’est injuste.
— Peut-être ! Mais c’est dans l’ordre des choses et je n’y peux rien. Non ! Allez, file, sors de ma chambre.
Il était parti tête basse et elle en avait des larmes dans les yeux… le dimanche en définitive ne serait pas aussi beau qu’elle l’avait espéré.
— oooOOooo —
À suivre…