L'anniversaire - Partie 1 - Histoires de Sexe

L'anniversaire - Partie 1

... les griffures des ongles profondément enfoncés dans sa peau. Elle monta ainsi jusqu’aux épaules, séparant le tissu et la peau, collés par la transpiration.

— Bien sûr, il faudra que je te punisse aussi pour avoir ruiné ma préparation quand tu es rentré… On verra tout ça plus tard.

La chemise glissait maintenant le long de ses bras ; mais plutôt que de la lui retirer, elle la roula sur elle-même et l’emmêla pour immobiliser ses poignets derrière ses reins. Alors, elle explora son dos, toujours aussi sensuellement, laissant de longues traces rouges le long de sa colonne vertébrale.

— Je t’ai concocté une soirée très spéciale. À la hauteur de tes désirs les plus fous. Je t’emmène en ville pour la soirée, puis nous dormons à l’hôtel. J’ai même pris ma journée demain, pour pouvoir jouer toute la nuit…

Elle parlait d’une voix distraite, sans même relever les yeux, machinalement, tout absorbée qu’elle était par l’exquise torture qu’elle infligeait désormais aux tétons de son homme. Avant de continuer, elle reporta néanmoins son attention sur son minion.

— Quoi qu’il en soit, à partir de maintenant et jusqu’à minuit, tu m’appartiens ; tu es mon jouet, mon esclave, ma chose. Tu fais ce que je veux, quand je le veux, et tu as même intérêt à le faire avant que je ne le demande. Tu me vouvoies, et tu ne me désigneras pas par autre chose que par Madame, est-ce que c’est bien compris ?
— Oui… Madame.

Sa voix n’était plus qu’un souffle, et elle lui fit répéter pour ...

... mieux l’entendre. Elle l’avait intoxiqué ; elle savait si bien le faire. Elle pouvait, à loisir, le rendre aussi impuissant qu’un pantin. Son attitude royale et supérieure, ainsi que ses gestes gracieux et sensuels, la sublimaient, l’enveloppaient d’une aura qui brisait toute volonté de résistance et le laissaient pantois devant la magnificence exacerbée de sa dominatrice. Vidé de toute conscience propre, il ne restait en lui qu’un désir insatiable de lui faire sentir tout son amour pour elle en s’offrant sans limite à ses caprices et ses envies. C’était un sentiment déraisonné, surpuissant, qui l’envahissait pour le laisser presque au bord du désespoir. Un état second plus fort qu’un trip à la plus puissante des drogues.

— Tu trouveras dans la salle de bain des vêtements. Tu vas aller te doucher et tu raseras ton sexe. Tu mettras ce que je t’ai sorti, puis tu reviendras t’agenouiller à mes pieds. Ensuite nous partirons.

Désormais, il sentait le bout arrondi d’un escarpin caresser son entrejambe. Passant ses doigts sous sa mâchoire, elle releva délicatement le menton de son mari pour verrouiller leurs regards.

— Je n’ai qu’une question à te poser. Ce que j’ai prévu pour ce soir sort de l’ordinaire. Je vais te, nous, pousser dans les plus profonds retranchements de nos fantasmes. J’ai prévu de le faire, car j’ai le sentiment que c’est ce que tu désires. Ce soir, je t’offre mon contrôle illimité. Alors je veux que tu réfléchisses sincèrement à la question suivante. Es-tu ...