L'anniversaire - Partie 1 - Histoires de Sexe

L'anniversaire - Partie 1

... semblait même l’agacer une fraction de seconde.

— Ouais, il grogna. Mais j’en avais ras le cul. Il fait trop chaud pour une journée de merde pareille. J’ai des heures en trop, je suis rentré. Au moins, tu es contente de me voir, ça fait plaisir…
— Mais non, c’est pas ça… Je voulais me faire belle pour quand tu arriverais, c’est tout. Je t’aime, je suis toujours contente de te voir.

Elle lui offrit un joli sourire franc. Ses yeux caramiels (il avait trouvé ce néologisme qui les décrivait parfaitement) brillaient de telle façon qu’il ne pouvait même pas faire semblant de ne pas la croire pour la faire culpabiliser. Il soupira encore et l’embrassa avec tendresse.

— Je t’aime aussi. Désolé, je crève de chaud, cette journée craint et j’ai pas envie de fêter mon anniversaire. Personne me l’a souhaité, tu sais ? À part toi, j’ai reçu deux messages… mes parents. Même sur Facebook tout le monde s’en fout.
— Dis pas ça… Quand tu auras vu ma surprise, tu auras à nouveau envie d’être content ! On vient d’arriver, personne ne nous connaît, c’est normal.

Il l’embrassa à nouveau, avec plus d’insistance, et elle lui rendit son baiser qui devint progressivement fougueux. Lorsqu’ils se séparèrent, ils étaient l’un et l’autre haletants. Il reconnaissait dans la façon dont elle gardait les lèvres légèrement ouvertes et les yeux baissés les signes de son excitation. Doucement, il glissa la main le long de son épaule et voulut passer sous la serviette.

— Si on laissait tomber ...

... l’anniversaire et la surprise ? Le seul avantage de ce temps, c’est lesweaty sex… J’en ai eu envie toute la journée. Ça me convient, comme cadeau…
— Stop ! C’est tentant, mais je laisserai pas tomber ma surprise ! Ne t’inquiète pas, je te ferai ta fête plus tard, mais là, il faut que je me prépare ! Et toi, tu vas pouvoir me rendre un service.
— Je t’écoute, mentit-il, trop concentré sur ses tentatives infructueuses pour la dénuder pour lui prêter réellement attention.
— J’ai passé des heures à cuisiner, tout est parfait, mais je me suis rendu compte que j’avais oublié les bougies. Tu veux pas aller en acheter ?

La demande lui fit l’effet d’une douche froide, il recula d’un pas, dépité.

— Sérieusement ? Sans déconner ? Il fait au moins 40 dehors. Je suis rentré parce que j’avais chaud, tu peux pas me demander ça…
— Je suis désolée… Mais je veux vraiment que tout soit parfait, c’est ton anniversaire et tu le mérites. Un anniversaire sans bougies, c’est pas un anniversaire. S’il te plaît…Pretty please ? Je te le revaudrai ce soir,pinky swear.

Un instant, une épique bataille de regard les opposa, l’un, façon cocker battu, reflétant le désespoir, l’autre essayant d’amadouer le premier par dessous ses cils, tout en grâce féminine. Il craqua bien évidemment le premier, avec un râle frustré.

— OK, c’est bon, j’y vais…
— Oui ! Merci chéri ! Je t’aime, tu es le meilleur.
— C’est toi la meilleure.

À peine ressorti, sa bonne humeur fondait comme un glaçon dans un four. ...