1. L'anniversaire - Partie 1


    Datte: 07/06/2021, Catégories: f, fh, frousses, couple, cadeau, hépilé, caférestau, anniversai, amour, hsoumis, fdomine, humilié(e), cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation nopéné, jeu, hsoumisaf, Auteur: devianttalesfromadeviantmind, Source: Revebebe

    ... et se tourna sur le siège en restant assise. Elle tendit gracieusement la main vers son visage, comme une lady qui réclamait le baise-main, ponctuant son geste d’un ton sec.
    
    — Nettoie-moi. (Et lorsqu’il fit mine de chercher un mouchoir, elle s’offusqua). :) Avec ta langue, enfin !
    
    Son cœur accéléra encore, l’étreinte de la cage forcit. Il approcha son visage de la main de sa maîtresse, se laissant enivrer par l’odeur délicieusement musquée de son intimité, et il commença à lécher lentement, se régalant du goût des doigts encore trempés. Elle se laissa faire, tournant sa main dans tous les sens afin que rien ne fût oublié. Il eut fini trop tôt, elle dut presque lui reprendre sa main de force avant de lui tapoter la joue.
    
    Elle sortit alors de la voiture en le poussant sur le côté. Il lui emboîta le pas, remarquant la démarche féline qu’elle exagérait avec beaucoup d’érotisme. Il se laissa hypnotiser par le balancier des fesses de son aimée, le mouvement accaparant tant son esprit qu’il remarqua à peine quand elle s’arrêta brusquement et fit volte-face.
    
    — Tu essaies déjà de me rentrer dedans ? Mon pauvre chéri, tu vas avoir du mal à passer la soirée !
    
    Passant un doigt dans l’anneau du collier, elle l’attira à elle, jusqu’à ce que leurs lèvres se frôlent. Avec ses talons, elle le dépassait d’une bonne quinzaine de centimètres, et il se voyait absolument minuscule dans son regard supérieur, alors qu’elle faisait doucement courir sa langue sur ses lèvres ...
    ... entrouvertes, suppliant d’obtenir la grâce d’un baiser. Mais après un (trop) court instant, elle reprit son trajet, sans lâcher le collier.
    
    De l’autre côté de la rue, un immeuble se dessina rapidement comme leur destination évidente. Sur deux étages, sa façade peinte en noire et ses fenêtres obstruées de l’intérieur par de lourds rideaux en velours noir lui donnaient une allure étonnante, détonante même, dans la jungle urbaine standardisée.
    
    Franchir la lourde porte capitonnée lui donna l’illusion de remonter dans le temps. Du parquet ancien aux murs, moitié lambris sombre, moitié velours carmin, le couloir de l’entrée semblait tout droit tiré d’un cabaret du début du siècle.
    
    L’endroit était intimidant, par l’étrange atmosphère et l’érotisme qui s’en dégageaient. Le soumis sentit l’appréhension se lover au creux de son ventre, et réalisa qu’il était un peu plus difficile de respirer dans cet étroit couloir. Un mélange de curiosité et d’inquiétude alourdissait son pas, alors qu’il commençait à se demander ce qu’était ce lieu étrange, et ce que diable elle pouvait bien lui avoir préparé. Mais au-delà du trouble, c’était surtout l’écho des talons de sa maîtresse qui lui faisait perdre la tête. TAC. TAC. TAC. TAC. Le bois réverbérait le son, qui claquait contre les murs et semblait lui revenir droit dans la face, chaque coup provoquant un flash devant ses yeux. Il déglutit avec peine. Malgré son côté étouffant, l’endroit décuplait la puissance sexuelle de la situation.
    
    Le couple ...
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