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M o n drôle de stage
Datte: 05/06/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Inceste / Tabou Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster
J'ai du tenir un an à mentir à mon mari. Grosso modo. Je devais négocier mon virage chômage par une formation à mi-temps correctement rémunérée. Le hic fut que je ratais l’échéance de l'inscription. Ladite formation effectuée dans un cadre scolaire je ne pouvais candidater à nouveau que dans un an à la rentrée d'automne. Le bon sens eût été de tout avouer au mari mais celui-ci m'a toujours terrifié. Il m'a souvent considéré comme une nullité. Ma gaffe l'eût alors conforté dans son mépris. J'en étais à ce désespoir ce soir-là à siroter en un bouge à une entrée de l'autoroute. Terme du voyage. J'étais venue à tout hasard échouer en ce lieu. Celui-ci faisait échoppe et bistrot à la fois. Y sévissaient en ce début de soirée, deux, trois routiers amarrés à leur chope de bière, un couple d'amoureux peut-être illégitime, une sorte de clodo puis le tenancier, genre tzigane bedonnant qui eût d'emblée un regard ironique à mon égard comme s'il eût deviné déjà l'ampleur de mon désarroi. Je n'en menais pas large. Je commandais un Whisky ce qui parut épater mon monde. Je démarrais fort me sachant l'estomac vide. J'allais à la curée. L'effet en fut comme immédiat. Tout chancelât. Le patron vint rapidement à ma rescousse. D’une voix zézéyante que sa corpulence ne m’eut pas fait deviner, il me rabroua et dit : « Y'a pas idée dans votre état de s'envoyer du Whisky ». Il m'invitât à me remettre en respirant l'air frais du soir. Au loin le défilement de lueurs dénonçait ...
... l’imperturbable activité de l'autoroute. Confuse, j'exprimais déjà des regrets et que je me fus donnée en spectacle à ses clients. Il se hasarda à une hypothèse : »Un chagrin d'amour ma belle ? » Je secouais la tête. Il crut que j'allais vomir. Je le rassurais. Puis lui racontait mon infortune du jour. Il éclatât de rire. « Vous savez c'est pas bien grave. Ce n'est que peine d'argent. » Je lui rétorquais : « Vous ne connaissez pas mon mari. Il va me passer un savon. » Mon ton lugubre lui fit représenter toute la gravité de ma situation. Je vis le front de cet imbécile se plisser, signe qu'il réfléchissait. Nous étions sur une sorte de véranda jouxtant un mobile-home. Deux autres de même se succédaient. Je lui demandais s'il faisait hôtel. Il me dit que oui et surtout l'été. Sortant une clé, il crut devoir m'en présenter l'intérieur. C'était spacieux, de confort minimal. Cela sentait le renfermé. Il passa devant moi un coup de fil à son portable. Il demandait à quelqu'un de gérer son absence au comptoir. Je protestais. J'abusais de son temps et maintenant de son hospitalité. Il insistât pour que je me reposas un peu ici. Il m'ordonnât de m'allonger tout au moins une heure sur ce lit. Il reviendrait peu après et frapperait avant d'entrer. J'étais vraiment trop mal. Ma tête était lourde et tout autour continuait à valser. Il était inconcevable que je prisse le volant. Je n'en adressais pas moins un SMS lapidaire au mari. Je lui expliquais que j'étais passée chez ma mère qu'il ...