1. Belle comme la femme d'un autre


    Datte: 14/05/2018, Catégories: fh, jeunes, extracon, Auteur: Terreterre, Source: Revebebe

    ... Cette tentative marcha, puisqu’elle me suivit, à reculons.
    
    La suite est un peu confuse. Arrivés dans ma chambre, je lui ôtai sa robe. Elle était très intimidée, hésitante, n’était pas sûre de vouloir. Je l’embrassai longuement pour la rassurer. Son corps était magnifique : uniformément doré, sa petite poitrine était exquise de rondeur, ses pointes dures comme de la pierre. Elle s’excusa de son manque d’expérience, et m’avoua n’avoir encore jamais couché avec Pierre.
    
    Elle me fit une fellation, sans doute maladroite, je ne sais plus. Je la pris délicatement. Je me rappelle lui avoir demandé de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents. En la pénétrant, je pensai à Pierre, qui, une heure plus tôt, me narguait en l’embrassant. Le plaisir qui me submergea fut tel que j’en ai presque perdu conscience.
    
    On fit l’amour plusieurs fois durant la nuit, puis au réveil. Je n’avais jamais connu ce sentiment. Une once de culpabilité nous tourmentait alors peut-être : nous la combattions en refaisant l’amour. Le lendemain, elle me demanda si elle devait quitter Pierre. Je ne préférais pas. Je lui ai en revanche demandé de ne pas coucher avec lui.
    
    Je l’ai prise quasiment tous les jours de ...
    ... cet été-là. On se voyait souvent, avec les autres. Rachel et moi faisions mine de rien. Pierre se doutait de quelque chose. Quand il avait le dos tourné, je caressais les seins, les fesses de Rachel qui tremblait de peur qu’on nous surprenne.
    
    C’est à cette époque que j’ai compris que j’aimais les femmes des autres. Les rapports que j’avais autre part ne me satisfaisaient pas. Je ne pensais qu’à Rachel, et à Pierre pendant que je couchais avec elle. « Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière… » chantait Brassens.
    
    Nous quittâmes tous notre petite ville à la rentrée pour des directions différentes. Rachel avoua à Pierre sa relation avec moi, et je perdis l’ami. Mon désir pour Rachel s’en fut également en quelques jours.
    
    Je sors de chez le psy et, j’essaye de comprendre pourquoi, depuis quinze ans, je n’aime que les femmes des autres ; pourquoi cette perversion chez moi, qui m’a dicté mon comportement depuis lors, qui m’a poussé à explorer bien des recoins de la sexualité, avec la complicité parfois contrainte des couples d’amis que j’ai eus…
    
    Mon psy dit que ça ne doit pas être si grave. Il est sympa, mon psy.
    
    Je me demande comment est sa femme ; je coucherais bien avec. 
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