Belle comme la femme d'un autre
Datte: 14/05/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
extracon,
Auteur: Terreterre, Source: Revebebe
Je sors de chez le psy.
Je n’ai jamais vraiment su si je me sentais coupable. Je crois que non.
Ça a commencé il y a quinze ans, juste après mon bac. Nous avions 18 ans tout juste, et l’été n’était que succession de fêtes et d’aventures pour tous les gamins de mon âge.
Une soirée, au début du mois de juillet, avec mes deux meilleurs amis de l’époque, Pierre et Steven, dans le jardin de la grande maison des parents de ce dernier, nous buvions quelques bières qui nous égayaient. Ou peut-être était-ce la présence des filles : Rachel et Lucile étaient les copines respectives de mes deux amis, et nous passions tous beaucoup de temps ensemble. Pour ma part, j’étais célibataire ; cette semaine-là, du moins. Il faut dire que j’étais très coureur, et avais déjà connu un nombre respectable de conquêtes. J’étais de loin le plus expérimenté de la bande.
Je crois que j’ai toujours eu beaucoup de chances avec les filles. Je n’étais pas spécialement beau. J’ai été en revanche très tôt plutôt musclé. Je faisais peut-être aussi plus masculin, plus âgé. Toujours est-il qu’au lycée déjà, j’avais les plus belles filles : je me suis vite rendu compte que j’aimais ça et j’ai continué à en avoir plus. J’ai toujours pensé que ça plaisait aux filles de m’avoir, moins pour être avec moi que pour triompher face aux concurrentes : j’arrivais à déceler en un simple regard l’attirance d’une fille qui me regardait, et dès lors je savais qu’elle serait à moi si je le voulais.
Nous refaisions ...
... le monde, tous ensemble, tous un peu grisés. Rachel était dans les bras de Pierre et Lucile dans ceux de Steven. Tous les quatre me faisaient face tandis que je racontais la façon dont j’avais couché avec une fille du lycée que nous fréquentions et qui me harcelait depuis. Je me vantais de cette dernière conquête, tant la fille en question était belle et convoitée. Les autres buvaient mes paroles : les garçons demandaient des détails sur son corps, sa manière de faire l’amour. Les filles la traitaient de pute, sans doute par jalousie ; mais mues par une curiosité typique de cet âge-là, elles me demandèrent de poursuivre mon récit.
La lumière était sur moi, et c’est ce que j’appréciais le plus ; c’était assez récurrent dans mon groupe d’amis de l’époque. De par mon expérience avec les filles j’exerçais une sorte de fascination auprès des autres. Pierre, cette nuit-là, a commencé à être jaloux, d’abord de manière imperceptible. Le courant passait bien entre Rachel et moi : elle riait aux éclats à mes plaisanteries et moi aux siennes, elle me donnait sans cesse le change, on se taquinait…
Pierre l’embrassait de manière un peu brutale, il la détournait de moi ostensiblement, de manière à montrer sa domination, que c’est à lui qu’elle appartenait. Pierre était sans doute un peu ivre, d’où sa conduite peu habituelle. C’est là que, je crois, tout a commencé pour moi.
Rachel était agacée par l’attitude de Pierre et continuait à échanger avec moi, à me sourire. Je crois qu’un ...