1. Justine à Paris (1)


    Datte: 23/01/2018, Catégories: Trash, Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    ... plaît, laissez-moi tranquille.
    
    — Désolé, je n’entends rien.
    
    Sa grosse main quitte pourtant mes fesses. J’ai l’impression d’avoir froid, soudainement. Je ne peux retenir un gémissement entre soulagement et déception. Le wagon entre dans une nouvelle station, se charge de nouveaux voyageurs, le Noir en profite pour se coller à nouveau contre moi et sa main retrouve sa place. Oui, mais son autre main se pose sur ma hanche gauche, se glisse sous mon chemisier à même la peau nue. Je frissonne, j’ai chaud, j’ouvre la bouche pour protester mais les mots restent bloqués dans ma gorge. Je suis un lapin dans les phares d’une voiture. Tétanisée, j’ai du mal à avaler ma salive, d’autant qu’il me serre contre lui ; sa virilité bandée appuie contre mes reins alors que la rame repart.
    
    — Tu descends où ? chuchote-il à mon oreille.
    
    — Mais... Je ne veux pas, arrêtez... À Jussieu.
    
    Il ne répond pas autrement qu’en accentuant sa pression sans que je réagisse. Il pétrit rudement ma fesse droite tout en caressant la peau de mon ventre, sous mon chemisier. Les stations défilent dans un rêve, mes yeux presque clos sont dans le vague. Puis il s’écarte après m’avoir susurré :
    
    — Demain, même heure. Mais tu iras dans le dernier wagon, tout au fond.
    
    Je sors du wagon comme si j’avais le diable à mes trousses, ne reprenant ma respiration que dans l’escalier qui rejoint la rue. Je réalise que je suis dans un drôle d’état, excitée comme un boisseau de puces et incapable de me calmer. ...
    ... Arrivée dans la petite société qui m’emploie, je file m’enfermer dans les toilettes. Là, assise sur la cuvette, le jean sur les chevilles, genoux écartés, je glisse un doigt entre mes lèvres intimes qui sont trempées. Mon bouton est douloureux à force d’être gonflé, je le titille en gémissant. Avant de m’arrêter, confuse. Je ne vais pas me caresser et jouir ici, quand même !
    
    Le travail minutieux que je fais me permet de relâcher la pression et la journée se passe normalement. Mon responsable de stage, Julien, à peine trentenaire et marié depuis peu, est content de moi. Je comprends vite (ses explications sont juste parfaites) et j’aime travailler avec lui à la conception de sites. Le boulot ne manque pas et déjà, après une petite semaine, je sais que je pourrais être embauchée à la fin du stage. Si je fais l’affaire, et ça en prend bien le chemin.
    
    Dans le métro qui me ramène à mon logement, je ne peux m’empêcher de regarder autour de moi. Mais la rame est bondée, je ne reconnais personne. J’oublie l’incident du matin en passant une soirée animée avec mes colocs, quatre jeunes femmes qui travaillent comme vendeuses dans la même boutique de fringue. Mais au matin, quand j’arrive sur le quai, tout me revient. Je regarde nerveusement autour de moi, une trentaine de personnes attendent comme moi, mais je n’aperçois ni le géant noir ni ses amis. Quoique je ne sois pas sûre de les reconnaître ; enfin, lui, avec sa taille, je pense quand même que si.
    
    Mes pas me portent vers la ...