1. Justine à Paris (1)


    Datte: 23/01/2018, Catégories: Trash, Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    ... semaine dernière, j’ai dû faire les gros yeux à un ado négligé à l’odeur rance. Mais là, la pression continue, une hanche pèse contre mes fesses moulées par mon jean. Merde, il y a de la place encore à cet endroit de la ligne ! Sur la paroi vitrée faisant miroir dans la pénombre du tunnel, j’aperçois la haute et large silhouette d’un Noir qui me domine d’une bonne tête. Justement, son visage est tourné vers moi, je jurerais qu’il me scrute. Je rougis violemment puis me déplace sur la droite, jusqu’à l’angle. Le Noir suit le mouvement après quelques secondes, et c’est alors que je distingue deux autres Noirs, moins grands mais tout aussi larges d’épaules, qui suivent à leur tour.
    
    C’est pas vrai, ils masquent les agissements du premier ! Oppressée, je colle ma joue contre la vitre froide, retenant un cri quand une large main se pose sur ma fesse droite. Ma main part aussitôt pour tenter de repousser l’assaillant, je tourne la tête pour le fusiller du regard et j’aperçois son visage d’ébène au-dessus de moi. Les pommettes hautes, la mâchoire puissante, les yeux pailletés d’or qui me toisent et me mettent au défi de regimber. La pureté de son visage, sa dureté aussi, me font penser à un guerrier Maasaï. Beau et impressionnant. Le métro s’arrête station Chardon-Lagache, des personnes montent, le wagon se remplit, et je ne sais quoi faire. Je n’ai pas peur, mais je suis troublée par cette grande main dont la chaleur semble brûler ma peau à travers la toile de mon jean.
    
    C’est ...
    ... une agression caractérisée, même si, Dieu sait pourquoi je ne me sens pas vraiment agressée, mais quand même, cette main sur mon postérieur... Je baisse mes écouteurs et tente de raisonner mon agresseur. Et pourtant ma petite culotte doit s’imprégner de mon émoi alors que je me dresse sur mes ergots pour lancer :
    
    — Dites, vous pourriez aller un peu plus loin ? J’aimerais être tranquille.
    
    — Pourquoi ? Tu n’aimes pas sentir ma main sur ton mignon petit cul ? Ose me dire que tu n’aimes pas ça, alors que tes seins pointent sous ton chemisier...
    
    Je rougis en réalisant que c’est vrai. Mes tétons dardent et menacent de percer mon soutien-gorge ! Je déglutis difficilement. Il a une belle voix, le géant noir ; basse, un peu rauque aussi, avec un accent indéfinissable très différent de celui de Momo. D’ailleurs, à part la couleur de peau, ils n’ont pas tellement de points communs. Momo est de petite taille, à peine plus grand que moi et mon mètre soixante-trois, mince et pas très sportif, alors que mon peloteur est un colosse de deux mètres de haut aux épaules de déménageur. Ses biceps gonflés semblent plus gros que mes cuisses. Troublée, je m’imagine la taille de son sexe en proportion avec le reste ; par réflexe, mes yeux descendent vers son entrejambe avant que je me reprenne. Et je rougis encore plus, si c’est possible ; mes oreilles me cuisent. Je n’ai pas vu grand-chose, mais suffisamment pour savoir qu’il bande sévère dans son pantalon de jogging.
    
    — Je... S’il vous ...