Les machinations de Laure (2)
Datte: 27/05/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory
... grande armoire dont une des portes coulissantes est couverte d’un grand miroir formant psyché, et devant, traversant la pièce d’est en ouest, le vaste lit à deux places où, un an et demi plus tôt, Laure avait perdu sa virginité.
Mon inconnue se tient sur la couette bleue qui recouvre le lit. Elle a gardé ses baskets et s’est installée, accroupie, fesses sur les talons, face à la porte. La teinte de la couette fait ressortir le rose pâle de sa peau. Je suis sûr que c’est pour cette raison qu’elle a choisi cette chambre. De la main gauche passée derrière son cul, elle s’appuie sur le matelas pour garder son équilibre. Sa main droite tient le béret juste devant son pubis, pour dissimuler sa chatte dans un geste de feinte pudeur d’une impertinence si obscène que je dois lutter contre mon envie de lui sauter dessus et de la prendre de toute mon âme. Mais je me contiens, pour mieux admirer le tableau. Libérés de leur couvre-chef, les cheveux blonds mêlés de quelques mèches mauves ondoient autour des pommettes jusqu’aux épaules. Ils mettent en valeur la teinte amande des yeux, le carmin du sourire, le rouge aux joues monté. Ses seins lourds pointent leurs aréoles vers moi. Son regard cherche le mien mais ne le trouve pas : je suis en train de scruter la psyché où se reflète son dos dont la courbure irréprochable dégringole jusqu’aux petites fesses rondes.
— Viens, dit-elle.
Mais je résiste. Je veux mémoriser chaque détail de la scène. Je veux pouvoir la revivre en rêve à ...
... ma guise. La teinte exacte du béret, le contraste de la peau sur la parure de couette, les courbes des cheveux et des hanches, le parfum de son sexe, l’éclat de son œil : le moindre détail.
Sans la quitter des yeux, mon regard maintenant fixé au sien, j’ôte ma chemise, je déboutonne mon pantalon, je quitte caleçon et chaussettes. Elle sourit et dit :
— Pas mal pour un mec de ton âge. Tu es bien conservé.
Je m’approche mais elle m’arrête.
— Attends. Mets-toi à quatre pattes. Approche-toi, mais à quatre pattes. Et amène le portable et la perche.
La diablesse. Je sais aussitôt ce qu’elle a en tête. J’obéis, fasciné. Je tombe au sol, j’avance d’un pas, relevant la tête vers elle comme un chien. J’approche. Elle m’envoie des baisers sonores de ses lèvres. Alors que mon menton, mon cou, franchissent le bord du lit, le béret s’écarte du pubis, et l’inconnue pose cette seconde main derrière son dos, pour mieux tendre son mont de Vénus vers mes lèvres avides de le savourer. Je pose le portable et la perche sur la couette. Quand je m’abouche à elle, sa saveur me terrasse de bonheur. Derrière le goût piquant, citronné, qui s’impose d’abord à ma langue, je perçois une note plus tendre de sucre caramélisé avec, en soubassement, une senteur boisée, profonde, solide, délicieuse. Le parfum du savon qu’elle a utilisé, aux dominantes de fruits rouges, complète le panorama sapide que je découvre avec ardeur. Quel festin !
— Oui, souffle l’inconnue avec une sifflante initiale, ...