1. Les machinations de Laure (2)


    Datte: 27/05/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... d’un club libertin. J’étais tellement en manque, tellement en forme, et tellement désireux de prouver ma valeur, que je me suis dépassé. Jamais je n’avais baisé aussi bien et aussi longtemps. Mes trois partenaires, cette nuit-là, jouirent sous mes caresses.
    
    Bref, je m’étais métamorphosé. Un autre homme, sportif, équilibré, débauché, avait percé sous l’agent immobilier à tendances dépressives. Ensuite, j’avais multiplié les aventures et les conquêtes. Mais c’était cinq ans plus tôt, songeai-je tout à trac. Ce soir, Laure m’avait évacué de sa vie. Elle avait choisi Malo et je finirais seul. Je n’avais plus l’âge ni l’énergie de rebondir. Le test que ma fille et moi avions mis en place serait donc le point final d’une époque de mon existence, dont j’avais savouré les violentes délices avec gloutonnerie. Désormais, chaque goût m’apparaîtrait voilé de fadeur, chaque paysage plus grisâtre, chaque plaisir plus mesuré.
    
    La sonnette de la porte d’entrée retentit, m’arrachant à cette méditation. M’attendant à quelque importun désireux de s’inviter chez moi pour l’apéritif, ou de me soutirer son aide pour un petit bricolage quelconque, j’ouvris la porte.
    
    Une jeune femme inconnue, revêtue d’un long imperméable beige et de petites baskets blanches, se tenait sur le perron. Son cou, long et gracieux, lui conférait un port de tête magnifique. De son petit béret fauve s’échappaient les mèches de cheveux blonds et mauves. Son sourire ravageur, sous ses yeux verts pétillants, au ...
    ... milieu d’un minois triangulaire, m’arracha un « bonsoir » peu convaincant.
    
    Sans un mot, elle dénoua la ceinture de son imperméable, puis d’un geste saisit les pans, les ouvrit et laissa le vêtement glisser de ses épaules.
    
    Dessous, elle ne portait rien. Sans la moindre pudeur, l’inconnue s’exhibait sur le pas de ma porte. J’avais devant moi la plus belle femme que j’aie jamais vue, à la seule exception, peut-être, de Laure. Dans la seconde, je succombai à ses charmes : depuis mon adolescence, je ne m’étais plus mis à bander si vite. J’articulai :
    
    — Vous...
    
    Elle m’embrassa. Sa langue plongea au fond de ma bouche. Ses lèvres parfumées à la framboise, son haleine de prairie en été, l’odeur relevée de ses cheveux, portèrent à son comble mon excitation. Je sentis sur ma braguette ses doigts chercher la fermeture, la trouver, la tirer vers le bas, glisser entre les boutons de mon caleçon et empoigner mon sexe. Elle interrompit notre baiser, plongea son regard dans le mien et se pencha vers l’avant sans cesser de me regarder. Ses lèvres se posèrent sur le bout de mon gland décalotté et l’idée qu’il était encore couvert de la cyprine de Laure me traversa l’esprit. Mais impossible de me concentrer sur une pensée : les lèvres, serrées juste assez pour presser sur ma bite sans me faire mal, m’évoquaient le sexe d’une vierge en rut. Les mains de l’inconnue saisirent mes fesses. Sous son petit béret, elle ne me quittait pas du regard. Centimètre par centimètre, ma verge ...
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