Ouvertures - Histoires de Sexe

Ouvertures

... nudistes ? D’ailleurs je ne vois pas bien la différence.
— C’est vrai qu’elle n’est pas toujours facile à faire. Disons que l’un et l’autre sont nus, mais que le naturiste a pour volonté de vivre près de la nature, une sorte d’écologiste. Ton père avait déjà pratiqué le naturisme avant de me connaître, avec des amis. Il ne m’a pas proposé tout de suite le naturisme. Mais nous avons séjourné en Allemagne où la nudité est très répandue dans les établissements thermaux ordinaires ; beaucoup plus qu’en France. Nous avons séjourné dans une ville d’eau et j’ai constaté très vite sur place que les gens étaient nus sous leur peignoir et les retiraient sans pudeur pour entrer dans les saunas ou dans les jacuzzis. Il y avait des hommes et des femmes, mais dans leur attitude, je ne voyais rien d’équivoque, rien d’impudique ou de licencieux, au contraire, un bien-être sain et sans arrière-pensée. Voyant cela, je me dis qu’il fallait bien se plier aux coutumes locales et ainsi, je me suis moi aussi déshabillée. La sensation n’était pas désagréable, à l’inverse, j’étais plus décontractée, plus détendue que je ne l’aurais pensé. Ainsi la nudité est devenue banale pour moi en ces lieux. Voyant cela, ton père m’a parlé du naturisme. Je n’étais pas décidée, sans pour autant refuser catégoriquement l’éventualité, de le suivre sur une plage nudiste et de m’y mettre nue. Ainsi, lorsqu’un de ses amis nous invita au Cap d’Agde, j’ai accepté d’y aller, en toute connaissance de cause puisqu’il ...

... séjournait au village naturiste. J’étais tout de même un peu tendue de savoir comment j’allais réagir en extérieur avec tous ses gens nus autour de moi. Me montrer nue à quelques dizaines de personnes dans un endroit clos, c’est une chose, mais là, en extérieur, marcher, discuter, côtoyer des gens, ou même faire des actes de la vie quotidienne dans le plus simple appareil, cela ne me semblait presque irréaliste. Eh bien, à ma grande satisfaction, tout s’est très bien passé. Après, nous avons plus volontiers pratiqué sur des plages libres… enfin en faisant du nudisme sauvage en quelque sorte.

Depuis cette discussion, je sais que mes parents sont retournés sur des plages naturistes et qu’ils ont retrouvé le plaisir de se baigner nus. Il est dommage qu’ils s’en soient privés si longtemps. Ils ont même franchi le pas en passant une partie de leurs vacances dans un camping naturiste non pas au bord de la mer, mais dans les terres, dans le sud-ouest.

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Mon frère et moi avions donc 18 ans. Avec nos parents, nous sommes allés chez des amis pour le week-end de la Pentecôte. Comme le nombre de chambres était limité, mon frère et moi avons partagé la même pièce avec deux lits simples.

Une fois sous les draps, j’éprouvais l’irrésistible envie de me toucher. Je le faisais souvent le reste de l’année, dans ma propre chambre à la maison : j’aimais me toucher les seins, faire rouler leurs pointes dressées entre le bout de mes doigts, me caresser la vulve avec la main, puis mouiller ...