1. rioriM


    Datte: 14/05/2018, Catégories: frousses, nopéné, nonéro, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... je ne sais quelle opération elle est restée une très belle et très jeune adulte.
    
    C’est maintenant que les choses vont se compliquer.
    
    ooOOoo
    
    À peine ai-je touché sa peau qu’un grand souffle glacial parcourt la maison, le monstre s’éveille.
    
    La dépouille inerte de la jeune femme dans les bras, je descends en courant l’escalier et la dépose devant le miroir, malheureusement son reflet ne m’y attend pas. Je traverse rapidement.
    
    Une fois de l’autre côté de la paroi, mon double me houspille.
    
    — Dépêche-toi, il est réveillé.
    — Le coup de vent, c’était lui ?
    — Oui, elle tente de lui échapper, je crois qu’il l’a coincée dans une pièce.
    — Putain de merde !
    
    Nous partons tous les deux à leur recherche. Des cris de femme nous entraînent vers la bibliothèque.
    
    Nous entendons aussi des hurlements qui ne peuvent sortir d’une gorge humaine. J’accélère le pas, je cours plus que je ne marche.
    
    Nous faisons sauter la porte de la bibliothèque d’un grand coup de pied, comme dans les séries policières.
    
    Une scène d’épouvante nous y attend. Une chose qui ressemble vaguement à un être humain grogne, bave et gesticule derrière une grande table. Le visage have, le teint crayeux, le cheveu rare et sale, des traînées noirâtres strient le haut de son crâne nu.
    
    Il doit mesurer plus de deux mètres. Ses bras et ses jambes maigres remuent de façon étrange.
    
    Il se tourne vers nous. Il ouvre la bouche et pousse un râle rageur, la peau de mes bijoux de famille se racornit à ...
    ... la vue de ses dents pointues et de ses yeux injectés de sang.
    
    Mathilde se tient derrière un fauteuil et tente tant bien que mal d’échapper au monstre qui se tient entre elle et nous.
    
    — Elle est à moi, hurle Marval, la bave lui sortant de la gueule.
    — Méfie-toi, me dit mon autre moi, il est bien vivant, il peut te faire mal.
    — Pauvres idiots, en la trouvant vous m’avez éveillé, je vais lui faire rejoindre son enveloppe corporelle et ni vous, ni aucun humain ne pourra se mettre en travers de mon chemin.
    
    Je lui jette un lourd cendrier de verre à la tête. L’objet le blesse légèrement, un sang noir coule de son arcade sourcilière, mais le sorcier ne bronche pas, l’objet rebondit et se brise sur le mur.
    
    — Il saigne, il n’est pas invulnérable.
    — Je vais tenter de le ralentir, me dit mon autre moi à moi même dans l’oreille.
    
    Mathilde tente alors une manœuvre hardie, ce que l’on nomme un cadrage-débordement comme au rugby. Pas encore bien à l’aise sur les pattes, l’abomination se fait surprendre, elle vient se réfugier dans mes bras.
    
    Je peux la toucher, la sentir. Pas le moment de songer à des choses sensuelles.
    
    — La malédiction se transforme, souffle la jeune femme à mon oreille, maintenant tu peux me toucher de ce côté du miroir, mais lui aussi.
    
    J’extrais de ma besace un flacon, l’ouvre et en jette le contenu sur ce sorcier.
    
    — Ah ha ! hurle-t-il, de l’eau bénite ! Ce n’est pas avec ça que tu vas m’arrêter.
    
    Sa peau fume, il vacille un peu, mais reste ...
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