Vas-y Frankie
Datte: 13/05/2018,
Catégories:
exercice,
Humour
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... la chambre est à l’étage, par là.
— La grosse Lulu, moi je la trouve pas si grosse.
— Elle te fait bander ? Moi pas du tout.
— T’es raciste de poids toi en fait. Grossophobe.
— Hein ?
— Ouais, t’aimes pas les grosses.
— Et alors ? Les gros c’est pas une race, non ? Crétin !
— Bah tu m’as compris.
— Pourquoi qu’elle s’est tirée ta femme au fait ?
— Pour rien.
— Elle s’est tirée pour rien ta femme ? Quoi, tu veux dire que ça lui a pris comme pour une envie de pisser ? Elle est allée aux chiottes un jour, et puis en déroulant le PQ, elle s’est mise à rêvasser, et subitement ça lui est venu ? « Tiens, aujourd’hui j’vais quitter ce con d’Frankie ». C’est ça que t’essaies de me faire avaler ?
—Tagueule.
— Toi,tagueule ! Tu me noies de conneries depuis tout à l’heure, et tu me distagueule ? Tu me traites de vaurien, alors que je suis un honnête agent de sécurité qui travaille dur pour gagner sa vie ?
— Grumpf.
— Ouais, ouais, carrément ! Je travaille dur ! Et je peux te dire que ça m’a demandé un paquet de boulot, de planifier cette journée !
— Je m’en doute. T’as prévu une torche ? On n’y voit rien là-dedans, avec toute cette flotte dehors.
— … Nan, j’ai pas d’torche. Il est 9 heures du mat’. C’était pas censé qu’il fasse nuit dans cette foutue baraque à cette heure-là. Et fais gaffe, y a des bibelots de bourges partout.
— Faut voir la baraque aussi… j’crois bien que mon appart doit faire la taille de leur salon.
— C’est ça les richeman. Je parierais que le ...
... Charlie il a une bite plus petite que mon doigt ! C’est pour ça qu’il compense avec sa bagnole, sa baraque… puis sa femme, tiens, la grosse Lulu. Note qu’elle est sympathique, la Lulu. Quand elle était jeune, on aimait bien la grimper.
— T’as déjà grimpé la Lulu ? !
— Ben carrément. Avant qu’elle connaisse son bourge. Elle était pas trop mal faite, la Lulu. Un bon cul. J’aimais bien taper dedans. On était même plusieurs à la monter en même temps, parfois. Pour sûr qu’elle en redemandait, la chaudasse.
— Eh ben !
— Eh ouais…
— …
— Tu regardes quoi, comme ça ? C’est moi que t’es en train de mater, pervers de mes deux !
— Non mais… je regardais tes doigts…
— Pourquoi tu mates MES doigts ? T’es un malade ou bien ?
— Ben… tu disais que le Charlie, il avait une bite plus petite que ton doigt alors bon, ben, la curiosité aidant… Puis bon… ben, tu mesures bien deux mètres, alors tes doigts… ils sont pas fins, hein… n’importe quel péquin ordinaire, sa bite elle taille plus petite que tes gros doigts…
— Mais t’es un putain de débile, quand même, hein ?
— Ouais mais je sais, mais… bah tu complexes un peu les autres quand même. T’es un raciste de p’tite bite. Un ptikikiophobe.
— Tu commences à me les briser sévère avec tes histoires de race, toi, tu sais ?
— Faut pas te fâcher… moi, j’dis ça, j’dis rien, hein…
— Ben ferme-la alors ! Putain Frankie, tu me fais regretter bien profond ta participation au plan d’aujourd’hui ! Ferme ta putain de gueule !… Et arrête de mater mes mains, ...