1. Comme dans un labyrinthe


    Datte: 24/05/2021, Catégories: fh, grp, campagne, parking, fsoumise, miroir, Oral pénétratio, double, fdanus, Partouze / Groupe Auteur: Ugluk, Source: Revebebe

    ... toujours impossible à quiconque de se vanter de l’avoir totalement explorée…
    
    Cet élan de poésie m’amuse, tout en me poussant à une réflexion plus profonde. Julien m’abandonne quelques instants pour aller donner un coup de téléphone. Lorsqu’il revient enfin, c’est pour m’entraîner dans le salon où il m’offre un délicieux et très rafraîchissant cocktail de jus de fruits. Nous bavardons de longues minutes. La sonnette de la porte d’entrée nous interrompt soudain. Une jeune femme asiatique nous livre notre dîner. Son accent est à lui seul un agréable dépaysement. Julien écoute les quelques recommandations culinaires qu’elle lui donne.
    
    — J’espère que tu aimes les plats exotiques ? me lance Julien après son départ.
    — J’adore !
    
    Nous ne résistons pas plus de cinq minutes aux odeurs alléchantes qui s’échappent des deux boîtes en carton. La maîtrise des baguettes donne lieu à une franche rigolade. Nous chahutons et nous amusons à nous donner mutuellement à manger avec les baguettes. C’était à prévoir, ma robe en fait les frais.
    
    — J’espère que tu n’avais pas prévu de sortir ! dis-je en découvrant deux énormes taches de sauce.
    — Aucune importance pour l’endroit où je souhaite t’amener.
    
    Très intriguée, je le questionne sans relâche, mais il ne se décide pas à me dévoiler ses intentions. Je cherche à deviner, en vain. Julien accepte de me donner quelques indices. Il me parle du Yin et du Yang, du noir et du blanc, de la lumière et de l’obscurité. Je n’y comprends rien et ...
    ... j’en suis encore plus agacée. En même temps, un trouble naît en moi. Que me réserve-t-il ? Il pousse ma curiosité à bout et, insidieusement, cela m’excite. Je cherche à le faire parler en usant de mon charme. Je deviens provocante, caressante, vicieuse. Rien n’y fait. Julien tient bon. Ce manège dure quelques minutes avant que Julien ne se décide. Il m’attrape par le bras et m’entraîne avec lui jusqu’à la porte d’entrée :
    
    — Tu es venue pour le bouquet final, alors, viens avec moi !!!
    — Mais, il faut que je me change avant, fais-je en évoquant les taches sur ma robe.
    — C’est tout à fait inutile pour là où nous allons…
    
    Cette fois, il m’inquiète terriblement. Une bouffée d’anxiété me submerge et mon cerveau se brouille. Pourtant ma curiosité maladive et l’excitation sexuelle latente qui me ravage soumettent ma raison. J’accepte de suivre ce garçon, car je ne peux résister à l’envie de découvrir ce qu’il m’a préparé. Dans un même temps cette perspective m’effraie, car je suis consciente qu’il est capable de repousser très loin, peut-être même trop loin, les limites des interdits. Dans la rue, un souffle chaud caresse mon visage. C’est comme si le vent tentait de me rassurer et, malgré la douce chaleur estivale, un énorme frisson parcourt mon épiderme.
    
    — Voilà ! Nous sommes arrivés ! me lance finalement Julien.
    
    Nous entrons dans un immeuble comparable à celui de son appartement, à trois étages près. Une fois de plus, c’est vers le sous-sol qu’il m’entraîne. Une légère ...
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