1. Promenons-nous dans le bois


    Datte: 13/05/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, inconnu, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, jeu, occasion, nature, Auteur: Fantasio, Source: Revebebe

    Agnès progresse difficilement au cœur de la forêt inhospitalière où André, son mari, l’a abandonnée une heure plus tôt.
    
    — Tu n’as qu’à marcher tout droit en suivant ce vallon pendant deux ou trois heures, et tu arriveras à l’auberge.
    — Mais tu as vu comment je suis habillée ? Je vais abîmer mes vêtements si je dois traverser cette jungle dans cette tenue.
    — Écoute, tu ne vas pas commencer à faire des manières. C’est bien ce que tu voulais, non ? Alors sors de la bagnole et commence à bouger tes fesses, sinon il fera nuit avant que tu n’arrives à destination.
    
    Il avait raison, elle est bien obligée de le reconnaître. Si elle se trouve seule dans ces bois touffus que le soleil d’été arrive à peine à traverser, elle ne le doit qu’à elle-même. Alors qu’elle se bat avec les branches et les buissons épineux pour se frayer un chemin, elle se demande ce qui lui a pris d’accepter ce jeu stupide. Les deux bouteilles de délicieux chablis qu’ils ont partagées la veille n’y sont sans doute pas étrangères. Ils ont dîné dans la petite auberge où ils sont descendus pour passer un week-end champêtre en amoureux. L’alcool aidant, elle s’est amusée à émoustiller son mari en lui faisant partager ses fantasmes.
    
    — Je rêve parfois que je suis perdue, toute seule dans une forêt impénétrable, abandonnée à la merci des ombres inquiétantes qui m’épient, me suivent et s’apprêtent à me capturer. Et, inévitablement, cela m’émoustille le minou.
    — Si tu veux, on peut s’arranger pour que ce rêve ...
    ... devienne réalité. C’est l’endroit idéal, tu ne trouves pas ?
    
    Elle aurait pu, « elle aurait dû », pense-t-elle, mettre le holà, lui dire que les fantasmes doivent rester des fantasmes pour continuer à jouer leur rôle, mais au lieu de cela, elle lui a demandé ce qu’il avait en tête.
    
    — C’est très simple, je te dépose à l’orée de la forêt et je te laisse te débrouiller pour rejoindre l’auberge. Pour te rassurer je te suivrai de près, sans que tu ne puisses jamais découvrir ma présence. Si tu en as assez ou si tu as besoin de mon aide, tu n’auras qu’à crier mon nom et je viendrai te sauver des griffes du monstre des forêts. Qu’en dis-tu ?
    
    « Quelle idiote je fais », peste-t-elle en se battant contre la végétation hostile et en pensant à ce salaud d’André qui, avant de partir de l’auberge, l’a obligée à s’habiller comme s’ils allaient sortir en boîte. Pour sa balade dans les bois, il n’a rien trouvé de mieux à lui proposer qu’un chemisier de soie largement ouvert sur sa généreuse poitrine et une mini-jupe portée sur une paire de bas résille et d’escarpins à talons. D’ailleurs, après plus d’une heure de marche, ses bas sont réduits en lambeaux sous les coups de griffes des branches et des buissons qu’elle a écartés sur son passage. Les boutons de son joli chemisier ont sauté eux-aussi, l’obligeant à nouer le vêtement sous sa poitrine et découvrir la peau dorée de son ventre et de sa taille.
    
    Il doit bien se marrer le salaud, pense-t-elle en essayant de découvrir où se cache ...
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