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Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 1
Datte: 20/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds
... plus digne de subir des manoeuvres précautionneuses. C'est donc avec le maximum de délicatesse que j'y pose une main qui se veut plus protectrice que provocante. L'effet est immédiat : tension d'un corps qui se fige ; visage retourné avec vivacité ; oeil écarquillé traduisant la détresse ; retour échappatoire à la position initiale… Le tremblement de sa main dans la mienne m'indique que ma manoeuvre a fait mouche. Ne voulant pas perdre l'avantage de l'effet de surprise, je me penche vers son oreille pour lui rappeler qui je suis et, par dessus son épaule, je découvre sa poitrine qui se soulève, modelant la laine mohair qui par sa souplesse docile devient mon alliée en trahissant l'état de trouble qui envahit ma proie. Je me délecte en voyant les mouvements saccadés de ses deux globes volumineux rangés dans des armatures qui paraissent beaucoup plus sombres à travers le rose laineux de la robe encore plus ajustée à cet endroit stratégique. Les deux hémisphères semblent monter comme des miches de pâte pétries avec soin. J'injecte dans son oreille des mots graveleux qui se répandent en elle comme un poison paralysant. J'insiste sur nos échanges de la semaine précédente en lui rappelant que c'est elle qui est venue coller sa motte enflée par le désir contre mon coude. J'essaie de la culpabiliser en me présentant comme la victime de son appétit. Je glisse ma main libre sous son sac qui cache ainsi ma prise de position sur sa hanche droite. Sous l'effet de cet avantage que je ...
... m'approprie elle se cambre, ce que je prends pour un encouragement involontaire à la saisir plus fermement à travers l'ambiguë protection vestimentaire constituée de la douceur de la laine et la raideur des collants. Mes mots suivent dans un flot désordonné que j'imagine créateur de coulées intimes chez ma partenaire prisonnière de son désir : "vos tétons montrent du doigt votre soif de sexe ; vos frissons trahissent votre implacable volonté de jouir ; votre abricot doit juter en se remémorant l'audace de mes coudes ; ma main droite agrippe vos chairs généreuses ; ma queue bande contre la majesté de vos fesses…" Jusqu'à ce que la rame s'arrête et que je comprenne qu'elle va descendre, je lui demande de me laisser seulement la suivre jusque devant chez elle. Son silence me réjouit et je lui laisse prendre quelques longueurs d'avance qu'elle utilise avec un empressement que la petite robe trop ajustée ne peut suivre qu'en remontant sur ses cuissots pour mieux souligner les rondeurs aguichantes de son fabuleux cul. Arrivée au bas de l'escalier elle m'offre le spectacle de son ascension impudique, leste, et vive comme si une impatience de femme coupable la portait. Il me semble, en retrouvant l'air libre, que son visage a furtivement opéré une oscillation à peine perceptible pour s'assurer de ma présence. D'un pas plus vif, elle vogue sur le trottoir martelé par ses talons tandis que les plis et les glissements de la laine sur son fessier lui donnent une allure de navire aux ...