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Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 1
Datte: 20/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds
... voiles tendues et gonflées par l'approche de la tempête. La petite rue de son domicile arrive trop vite. J'ai juste le temps de la voir disparaître derrière la porte cochère d'un immeuble bourgeois classiquement désuet. Je m'avance néanmoins jusqu'au porche refermé lorsque je découvre son sésame : la lourde porte est restée entrouverte… Je m'interroge : est-ce volontaire ou pas ? Si c'est volontaire, c'est une excellente surprise. Sinon c'est peut-être encore plus excitant. Je vérifie sur les plaques qu'il y a bien ici une famille Lebrun au 3ème étage. Je décide donc d'entrer et de monter à l'appartement pour tenter de profaner le nids conjugal. Je pousse la porte et la referme pour plus de sécurité. C'est alors que je découvre ma petite coiffeuse collée au mur dans une position de femelle vaincue. Le manque d'éclairage me permet néanmoins d'apprécier le tableau touchant : la lourde poitrine comprimée qui se soulève par saccades ; le visage renversé en arrière ; la bouche cherchant de l'air incertain ; le regard masqué sous les paupières bleutées ; les jambes chancelantes… Je m'approche d'elle en silence jusqu'à ce que mon visage la touche presque et qu'un son rauque s'échappe de sa bouche tremblante et me demande de l'embrasser. Je comprends que cet appel est celui du désespoir et un élan que je ne maîtrise plus projette ma bouche contre la sienne que je mords plus que je ne l'embrasse. Ma surprise est totale lorsque je sens ses lèvres enfiévrées répondre à mon assaut ...
... brutal. Sa tête heurte le mur et je la maintiens par mon baiser coincée sans que nos corps se touchent. C'est une double ventouse qui nous unit comme deux bêtes affamées. Nos lèvres se meurtrissent avec une gourmandise sauvage. Nos langues combattent pour imposer leurs lois. Nos salives se mêlent dans un débordement féroce jusqu'à la bave coulante sur nos mentons… Je ne sais combien de temps dura ce premier choc. Surpris par sa réaction, je la sens bouleversée et lui refuse pourtant l'apaisement en m'interdisant toute tendresse. J'écrase alors tout son corps contre le mur frottant ma queue tendue contre son large bassin. Un gémissement étouffé vient se perdre dans ma bouche qui ne lâche pas sa proie. Mes mains saisissent ses grosses mamelles avec brutalité. Je les pétris sans vergogne, les écrase, les malaxe en recueillant ses cris qui se perdent dans les gargouillis de nos salives. Agrippant le col de la robe en laine je la déchire et la belle se retrouve toute dépoitraillée. Sans lui donner le temps de réagir et en maintenant mon étreinte buccale mes mains s'affairent sur le soutien-gorge où mes doigts lisent les petits débordements graisseux de seins trop volumineux pour leurs coquilles de dentelle. Je presse les globes dans leur écrin de dentelle satinée. Lorsque je juge le désordre suffisant pour m'occuper des tétons qui n'en finissent pas de de rouler sur mes paumes je sens sur mes pouces l'humidité laiteuse des résidus de maternité. Emu par cette découverte inattendue, ...