-
Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 1
Datte: 20/05/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds
... construire pour résister aux appétits charnels révélés depuis cet égarement dont il semblerait qu'elle ait un mal fou à refermer ce qu'elle voudrait considérer comme une simple parenthèse. Satisfait de mon analyse de la situation je retrouve cette jubilation du chasseur rassuré par son flair. Et ceci d'autant plus que la jeune coiffeuse est venue parler à Alex et que le regard d'azur pur qu'elle m'a jeté dans le miroir vient me prouver bien involontairement, malgré sa fugacité, que mes pressentiments ne sont donc pas que des élucubrations injustifiées. En prenant congé d'Alex, j'entends dans mon dos les talons précipités de la coiffeuse, signe d'un agacement révélateur d'une faiblesse qui n'attendrait plus qu'une opportunité pour s'ouvrir en une brèche dans laquelle il fallait s'enfourner. Et pour cela, il me fallait trouver cette occasion pour souffler sur ses braises. J'emboîte donc le pas de ma grosse caille dont la détermination impétueuse me facilite la filature. Je vois que mes congénères masculins partagent la fascination que procure cette petite boule de laine rose perchée sur des escarpins visiblement faits pour la grandir et qui ne servent qu'à la rendre encore plus appétissante. J'ai l'impression de suivre un bonbon ou plutôt une pâtisserie gonflée par la levure et gorgée de beurre dans une enveloppe de sucre rose. Dans quel lieu de dégustation ses pas rythmés par les talons sonores vont-ils m'emmener ? L'apparition de la fameuse enseigne rococo d'une ...
... station du métropolitain me réjouit, car le pas de cette poularde s'accélère dans cette direction qui offrirait les conditions d'une promiscuité tout à fait propice à l'aboutissement de mon projet. C'est en effet une véritable descente aux enfers à laquelle j'assiste lorsqu'elle emprunte l'escalier sournois qui l'oblige à tirer sans cesse sur la laine de la mini-robe rebelle au point de remonter immanquablement sur ses cuissots sans doute emprisonnés dans des collants couleur chair. Ces gestes qui se veulent pudiques produisent un effet contraire en se révélant très excitants d'autant plus qu'ils sont tout à fait inutiles, car le sac qu'elle porte à l'épaule droite, en tombant sur sa hanche, retrousse de façon continu le bord de la robe en découvrant très haut sa cuisse. Sans perdre une miette du spectacle, je me faufile dans la foule pour être au plus près de la belle au moment de monter dans le métro. Le mouvement collectif imprimé par l'affluence me projette aussitôt avec bonheur contre le corps moelleux de ma petite coiffeuse sans que cela ne paraisse l'effrayer. Je juge néanmoins préférable de tenir un minimum de distance. Mais son trajet est peut-être court et je dois donc intervenir le plus rapidement possible sans paraître grossièrement vulgaire. Sa main agrippée à la barre m'ouvre une perspective que je saisis immédiatement. Je fixe cette petite menotte aux doigts un peu boudinés et marqués par les effets secondaires des produits capillaires, ce qui la rend encore ...