1. Les filles d'Artémis (2)


    Datte: 18/05/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... soumis à une moindre discipline en l’absence du régent se montraient attentionnés envers sa personne.
    
    – Nul n’a aperçu les princesses depuis plusieurs jours, lâcha-t-elle en se penchant sur le bas-ventre de Déjanire, tu devrais envoyer un coursier prévenir Pamphile.
    
    – Elles sont certainement chez la mère nourricière de Lysippé. Ne soit pas impatiente de les voir revenir, grogna le garde entre irritation et plaisir avant de faire fléchir la tête de son amante, on peut profiter de leur absence.
    
    – Ça m’étonnerait, deux de leurs servantes ont disparu aussi, soupira Hermia au fait du désir particulier.
    
    Troublé par la confidence, Déjanire se promit de faire le nécessaire, mais pas avant s’avoir obtenu satisfaction. Seule une courtisane ou un éphèbe connaissait l’art de cette caresse qu’il affectionnait parfois au point de s’en contenter.
    
    Hermia prit la virilité longue et fine dans sa bouche sans en attendre la demande, elle savoura un instant la présence contre son palais. Consciente de son pouvoir, la jeune femme s’appliqua à monter et à descendre sur la hampe avant de la recracher, elle titilla le gland du bout de la langue.
    
    – Hummm ! éructa l’homme tétanisé. Tu m’ensorcelles.
    
    Le visage tourné afin de défier le garde du regard, la courtisane emprisonna le sexe tendu entre ses seins lourds pour le masturber lentement.
    
    – Tu aimes ma peau ? miaula la démone, sentant Déjanire à sa merci.
    
    Une simple caresse dans ses cheveux lui donna la réponse. Elle ...
    ... s’appliqua à faire coulisser le membre de haut en bas jusqu’à ce que la sécheresse entre ses seins devienne pour son amant une source d’irritation. La douleur ajoutait parfois au plaisir, à condition de savoir la doser.
    
    Un bougonnement prévint Hermia, cette dernière reprit aussitôt le membre dans sa bouche. Déjanire savoura la douceur du fourreau après la gêne, il sentit venir son plaisir irrémédiablement. La courtisane ferma les lèvres sur le haut de sa virilité puis entama un rapide mouvement de va-et-vient.
    
    – Tu veux ainsi ? réussit-il à articuler, prêt à défaillir.
    
    – Hum hum ! acquiesça Hermia sans relâcher son emprise.
    
    Elle s’ingénia au contraire à hâter la délivrance d’une main en caressant les testicules de l’autre. Son amant se déversa dans la bouche avide en longs jets saccadés que la belle s’empressa d’avaler. Malgré son ardeur à déglutir la semence amère avec un bonheur non feint, un filet poisseux s’échappa de ses lèvres pour glisser le long de la verge, elle la nettoya d’un coup de langue gourmande.
    
    Le passage à gué se fit sans encombre, puis la petite troupe prit la piste du nord afin de prévenir une rencontre fâcheuse avec l’armée d’un quelconque protectorat. Au flanc droit de Lysippé dans le centre de la colonne, une toute jeune fille de treize ans au regard sombre chevauchait en silence. L’estafilade courant sur sa joue de l’œil au menton ne parvenait pas à l’enlaidir.
    
    – Comment te nommes-tu, mon enfant ? demanda Lysippé d’un ton rassurant.
    
    – ...