Le bon vieux temps - Histoires de Sexe

Le bon vieux temps

... constate Catherine qui délaisse ensuite les bourses pour porter ses lèvres au gland décalotté, qui frémit…
— Stop ! ordonne-t-elle soudain, il jouirait, si on continuait… Alain, descends. Isabelle, prends sa place !
— Il faut que je me déshabille, je suppose.
— En effet !

Nue, elle s’allonge sur le billard, les jambes jointes, les yeux fermés. Je vois battre l’artère de son cou, à l’endroit où, si souvent, je dépose un baiser… Moi qui l’ai trompée si souvent, je lui en veux d’avoir dit à Alain « Oui, mon chéri. »

Bruno lui triture les seins. Elle grimace. Il se calme mais en agace les pointes. Thierry le remplace et y porte les lèvres. Jean-Luc lui caresse l’intérieur des cuisses, lui fait ouvrir les jambes et bien vite frôle son pubis, puis y entre un doigt. Elle gémit et commence à se tordre. Il se penche pour glisser sa langue entre ses lèvres intimes. Assis sur une chaise, Alain regarde et commence à se masturber, comme machinalement.

— Alain, tu veux qu’on t’attache les mains ? menace Catherine. Tu es capable de jouir rien qu’en voyant ce que les garçons font à Isabelle, je parie. Vous êtes bien tous les mêmes… En tout cas, ne te touche pas, je te surveille. Et vous, les garçons, n’oubliez pas qu’elle ne doit pas jouir ! Alors arrêtez ! Elle commence à mouiller, d’ailleurs ! Il s’agit de la rendre folle de désir, mais d’un désir inassouvi. Bernard saura faire ça mieux que vous, laissez-lui la place !

Ils ne bougent pas, disent que c’est injuste, que je ...

... suis son copain et que je profite d’elle en permanence alors pourquoi pas eux ?

— Mais vous aussi vous avez une copine et vous « en profitez » ! Je parie que vous aimeriez qu’elle soit à la place d’Isabelle ! Oui, vous êtes décidément bien tous les mêmes, ça vous excite de voir votre chérie tripotée par les autres… Si vous n’arrêtez pas elle remplacera Isabelle, tout à l’heure.
— Même toi ? demande Thierry en riant.
— Même moi, s’il le faut.
— Tu serais trop contente ! J’arrête.
— Pas moi, grogne Jean-Luc.
— Très bien, constate Catherine. Chantal prendra la place d’Isabelle.

Isabelle qui gémit, les mains sur les tempes de Jean-Luc pour qu’il ne relève surtout pas la tête.

Quelques instants plus tard :

— Eh bien c’est raté, constate Catherine. Elle a joui.

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— C’est terminé, je peux lire ?
— Si tu veux.
— … Un corsage fuchsia avec une minijupe rouge, tu es sûr ?
— Jupe rouge, oui. Corsage rose pâle. Je les vois encore.
— Fuchsia, c’est plus foncé que rose pâle… Un corps de déesse, ça dépend de quelle déesse ! Certaines sont grosses et moches. C’est un cliché pas vraiment terrible, comme ton chouchen ! Et mon soutien-gorge plein de promesses… on appelle ça des seins, figure-toi.
— J’ai essayé de me remettre dans la peau du garçon que j’étais à cette époque.
— Le bon vieux temps ! C’était avant le sida. Maintenant, il faut faire attention… On montrait ses seins sur la plage, ou même ailleurs. On commençait à vivre ensemble sans être mariés. ...