Le bon vieux temps - Histoires de Sexe

Le bon vieux temps

... serait idiot. Alors, bêtement…

À chaque échange du stylo, je caressais ses doigts. Elle se laissait faire en riant. Peu à peu, je me suis mis à bander. Elle me montre le papier et le stylo, m’interrogeant du regard. Je lui fais signe de les laisser tomber sur la moquette, nous n’avons pas besoin. Nous nous embrassons, comme hier après-midi.

— Oh, Chantal !
— Chut ! Il ne faut pas parler !

Nous avons murmuré, simplement… J’explore son corps. Son ventre est doux, ses cuisses s’ouvrent dès que ma bouche s’approche de leur fourche, et ses mains viennent sur mes tempes. Ma langue est en elle, et ses mains se crispent… Mais il faut que je la prenne, et vite ! Elle le comprend, laisse mon visage remonter vers le sien, accepte un nouveau baiser que parfume sa cyprine… J’entre en elle et en prends possession.

Qui possède l’autre, en fait ? Chantal se soulève, son pubis heurte le mien, ses mains ont empoigné mes fesses pour me dicter les mouvements qui lui plaisent. Puis les abandonnent pour venir me griffer le dos. Quelle furie, ce traitement va me faire jouir trop vite ! Mais non, c’est elle qui grogne déjà dans les soubresauts d’un début d’orgasme. Je la défonce sauvagement, et le plaisir nous terrasse au même instant.

Mon torse sur ses seins, mes cuisses entre les siennes, je sens mon sexe diminuer en elle. Elle me repousse, me fait basculer sur le côté et se lève. Quelles belles fesses ! Elle se penche, ramasse son peignoir, l’enfile, se penche à nouveau pour ...

... récupérer son pyjama, le papier et le stylo et s’en va.

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— C’était bien, mon chéri ?

Isabelle est radieuse, elle chantonne.

— Tu étais avec Jean-Luc ?
— Qu’est-ce que ça peut bien te faire ?

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Apéritif au bar de l’hôtel, avant d’aller déjeuner. Catherine :

— Il y a du crachin, aujourd’hui. Ici, le temps change vite. Donc, pas de plage ! Personne ne partira avant 18 ou 19 heures, je suppose ?

Elle a posé sur une table basse les papiers du matin, quand il était interdit de parler. Elle les consulte.

— Voyons les mensonges, d’abord. À un garçon qui lui demande pourquoi elle l’a choisi, elle répond qu’elle le trouve à son goût. Or, nous avons tiré au sort, entre filles. Je passe sur certaines fautes d’orthographe. Une feuille est vierge. Pour ces deux-là, la surprise n’a pas été grande ! Une fille prétend que la règle du jeu oblige les filles à obéir. Elle a sans doute une vocation de soumise mais cela n’excuse rien. Voyons encore… Un garçon a demandé à sa visiteuse si c’était elle qui était venue dans sa chambre au cours de la nuit. Elle a répondu :
— Oui, mon chéri . Ne méritent-ils pas une punition, tous ceux-là ?
— …
— Pas d’observation, donc ?

Elle finit son verre de chouchen. Moi, je trouve que c’est loin d’être terrible, le chouchen, mais je le bois quand même.

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Fauteuils et canapés, dans le salon de l’hôtel après avoir quitté le restaurant du quai des voiliers, où nous étions les seuls clients. Le fauteuil de ...