1. Suite et fin de la soirée chez les Depaires


    Datte: 18/05/2021, Catégories: f, ff, 2couples, photofilm, Masturbation intermast, facial, Oral pénétratio, Partouze / Groupe entrecoup, Auteur: Xuodid, Source: Revebebe

    ... porte à sa bouche et l’introduis. Elle le suce, tournant sa langue en me fixant tout en étalant de ses mains ce qui reste sur mon visage devant les hommes médusés. Marc s’approche, essuie tout ce qui est collé à son sexe et l’étale à son tour sur le visage d’Ève qui ferme les yeux en tendant le cou…
    
    La soirée se termine à quatre dans le plus grand lit que je n’aie vu à l’époque. Ève et moi au milieu. Nous avons gardé nos robes pour le plaisir de Daniel. La mienne, en mohair pourtant des plus fins (du kid mohair) me gratte un peu dans la chaleur de notre promiscuité, et Daniel, serré contre moi, a repris dans son sommeil une petite vigueur qui promet pour le matin…
    
    Le jour commence à poindre. Daniel et Marc, de part et d’autre, enlacent Ève. Je suis toute seule de mon côté en ce grand lit. Je me lève discrètement. J’ai mal à la tête du champagne de cette nuit. Par la grande baie vitrée, je regarde face à moi le panorama de la vallée de la Garonne que suit un cordon de brume. Le premier rayon de soleil fait scintiller la petite gelée blanche de ce matin d’automne. Je contemple un long moment ce spectacle ordinaire et pourtant somptueux de la beauté du monde auquel on ne prête pas assez d’attention.
    
    J’ai des frissons. Je vais à la salle de bain. Le miroir ose me dire que j’ai une sale gueule, avec de petits yeux de migraineuse. J’ai du sperme collé dans mes cheveux, sans parler de l’état de ma petite toison pubienne. La douche brûlante me fait du bien. Après un ...
    ... nettoyage en détail, je laisse couler l’eau sur mon visage, le long de mon dos qui se réchauffe ; je me sens mieux. Je troque ma robe mohair pour un peignoir, enveloppe mes cheveux dans une serviette. Dans la cuisine, Marc a une sale tête devant un verre où fond une aspirine. Il ne lève même pas les yeux vers moi. Je prends le tube ; c’est du 500 mg. J’en mets deux dans un verre et m’assois sur un tabouret.
    
    — Dur, le réveil !
    
    Silence…
    
    — Écoute, on est complètement cinglé. On a fait ça hier soir sans aucune précaution, sans se soucier de l’autre. Comme si le sida, c’était que pour les homos. C’est un peu tard, je sais, mais en qui peut-on avoir réellement confiance ?
    
    Il a raison ; ça me file un coup. La contraception, je risque rien ; mais le reste… Daniel arrive. Sans un mot, il va droit au percolateur. Marc s’en va.
    
    — Café ?
    — Oui, serré !
    
    Il me fait passer la tasse sans presque me regarder et disparaît à son tour.
    
    Je crois que dans ces conditions, je n’ai plus qu’à rassembler mes affaires dispersées dans le salon et le studio photo. Je retrouve mes sous-vêtements, mon jean et mon pull rouge… avec dans un coin les fils d’angora amalgamés de liquide blanc séché. J’en prends un autre, turquoise, qui n’a pas été déballé. Quelle pagaille ! Hier soir, c’étaitcarpe diem. Ce matin, c’est gueule de bois ; pas que pour ma tête, mais aussi pour le moral. Personne n’a eu le moindre geste aimable à mon égard ; ma voluptueuse et fragile marchandise a été en grande partie ...