Suite et fin de la soirée chez les Depaires - Histoires de Sexe

Suite et fin de la soirée chez les Depaires

Résumé de l’épisode précédent :La boutique d’AnneLorsqu’elle tenait une boutique de laine angora et mohair, Anne se trouva face à deux clients inattendus qui l’invitèrent à une soirée mémorable.

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— Toi, tu es trop mignonne ! me dit Ève en m’entraînant à la salle de bain.

Nous prenons un bain ensemble nous lavant l’une l’autre. Les hommes prennent une douche l’un après l’autre.

— En t’invitant, nous ne pensions pas que nous irions aussi loin, même si on l’espérait. Tu es vraiment délicieuse. Tu vis seule ?
— Oui, faut dire que j’ai de bonnes aptitudes à séduire des mecs qui me baladent et après n’assument pas. Le dernier il y a trois mois !
— Il faut prendre les hommes pour ce qu’ils offrent. Ça fait vingt ans que je suis mariée à Dany. Il passe une bonne partie de l’année aux Émirats pour son travail ; moi, je suis surtout à Paris où Marco vit avec moi depuis deux ans. Ce soir, c’était un cadeau pour Dan, il est fétichiste des douces laines. Un jour que j’avais acheté un pull angora, je l’ai surpris se masturbant avec…
— J’ai constaté, en effet que cela troublait certains hommes, et certaines femmes aussi, mais pas sur le même registre.
— Je trouve ça mignon comme perversion. Moi j’aime bien parfois porter des pulls tout doux lorsqu’ils sont jolis et doux comme les tiens. C’est très sensuel comme matière. La fourrure, c’est pas pareil, c’est doux, mais d’un seul côté et si épais que l’on ne sent pas la main ...

... qui passe dessus. Au contraire, la laine est si légère qu’elle ne fait pas écran ; c’est comme une double caresse, mais je ne fantasme pas dessus, Marco non plus du reste.
— Quoique, ce soir, je me demande un peu…

Nous sortons du bain, nous essuyant mutuellement. Elle m’enlace sans que cela me gêne.

— J’ai bien envie de les épuiser pour de bon. Si tu allais nous chercher des robes aguichantes ?

Toute nue, je sors dans le salon. Ils sont en peignoir, affalés dans le sofa, dégustant une coupe de champagne. Sans un regard pour eux, je prends les deux robes que j’avais amenées. Je donne à Ève la plus grande, la plus moulante, en angora turquoise, manches longues, décolleté plongeant et me glisse dans celle moins aguicheuse, mais plus cocooning, en mohair couleur sable. Nous rejoignons les mâles qui n’ont pas bougé.

— Regarde-moi ces idiots ! lance Ève.
— Je m’attendais à les trouver collés l’un à l’autre, se caressant avec les douces laines qui sont à leur portée. Mais non, nous voir faire les gouines les excite, mais eux, se laisser aller un peu, rien à faire…

Elle m’attire à elle et me pelote la poitrine.

— Nous, on fait pas de manières, on préfère les hommes, mais on se réserve de bons moments aussi. Dany, quitte ce peignoir et prends un tricot, tu en meurs d’envie ; Marco ne le répétera à personne…

Il se lève, se met nu, se choisit la longue écharpe large en mohair pour ses épaules et vient enlacer tendrement sa femme, le sexe un peu mou et les bourses ...