1. L'origine


    Datte: 17/05/2021, Catégories: fh, jeunes, inconnu, campagne, pénétratio, init, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... grimaça. Il posa la hache à terre et se retourna. Le vent jouait avec le vêtement de la jeune fille, dévoilant ses jambes musclées et belles, malgré la poussière qui les maculait. En les regardant, le jeune homme eut une sensation agréable au bas de la colonne vertébrale.
    
    — Tu sembles brave, reprit-elle.
    
    Fyrag bomba aussitôt le torse, faisant fi de son essoufflement. Le visage rougi par l’effort, il ressemblait ainsi plutôt à un coq qu’à un vaillant guerrier, mais Thyris savait que la flatterie serait ici sa meilleure arme.
    
    — Oui, tu sembles brave et valeureux. Tu ne peux laisser une jeune femme dans la détresse.
    
    Pris au dépourvu, le garçon se raccrocha au peu qu’il savait. Il bredouilla donc une phrase, entendue dans un conte ou dans une chanson du vieux Galter.
    
    — Damoiselle, mon bras et mon arme sont à votre service.
    
    En guise d’épée, il brandit maladroitement la hache. D’autant plus maladroitement qu’un vent malicieux lui avait dévoilé la nature du vêtement de Thyris: non pas une tunique, mais deux bandes de tissu maintenues par une ceinture, qui pouvaient, au gré de ses mouvements, dévoiler des parties du corps que le jeune homme n’avait encore jamais aperçues chez une femme.
    
    La jeune fille soupira de soulagement. Ce serait facile. Devant le mouvement de l’opulente poitrine, le garçon avait ouvert la bouche comme un poisson hors de l’eau. Thyris en rajouta un peu en faisant glisser l’étoffe sur une de ses épaules, afin que sa douce chair soit mieux ...
    ... visible.
    
    — Mon histoire est trop longue pour que je la raconte ici. N’y a-t-il pas un endroit calme où nous pourrions aller sans risquer d’être dérangés ?
    
    Fyrag eut un instant de grande concentration, puis il tenta de prendre la parole. Il bredouilla, s’étrangla et finit, en désespoir de cause, par faire à Thyris le geste de le suivre. Celle-ci, d’un geste machinal, recouvrit le téton qui s’était découvert et suivit le garçon.
    
    Après avoir contourné l’étable avec moult précautions, le jeune homme lui fit monter une échelle. Levant la tête par habitude, la vue qu’il eut sur l’intimité de la jeune femme lui fit rater une marche et il chuta. Elle se retourna alors qu’il se relevait déjà et ils reprirent l’ascension.
    
    Ils arrivèrent dans un réduit en soupente au coin de laquelle gisait une paillasse. Thyris s’y assit, les jambes en tailleur, les pans de son vêtement posés sagement entre ses cuisses. Le regard du garçon allait des jambes de la jeune femme à son entrejambe. Il avait oublié tout héroïsme, mais s’était rarement senti aussi heureux.
    
    Thyris ne lui laissa pas le temps de rêvasser.
    
    — Connais-tu les prêtres d’Hedion ?
    — J’en ai entendu parler. Mais il n’y a pas de grand temple, ici, seulement un autel à Atilbis.
    — Dyanar soit louée !
    
    Elle pensait avoir suffisamment ferré le garçon pour le manipuler à sa guise, mais s’il avait été adepte d’Hedion, la partie aurait été plus dure.
    
    — Je suis une aspirante vestale. Les grands prêtres d’Hedion m’ont ...