Mari trop jaloux
Datte: 15/05/2021,
Catégories:
fh,
fhh,
cocus,
vacances,
jalousie,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... vrai que de passer du statut de mari à amant apporte un plaisir extraordinaire.
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J’ai dû rester silencieux, perdu dans mes pensées, mais ma voisine a gardé le silence.
— Nous nous revoyons de temps en temps. Cet état me va très bien. Notre relation facilite la vie, en particulier pour la garde de nos petits-enfants.
— Petits-enfants ! Les deux garçons ne sont pas vos enfants, mais vos petits-enfants ?
— Mais oui, pourquoi ? J’ai soixante-trois ans.
— Vous ne faites pas votre âge. Pas du tout, même. À la piscine, je vous aurais donné au moins quinze ans de moins.
Tiens, tiens, pensé-je.Malgré son attitude, elle a pris le temps de me regarder.
— Je n’ai pas de mérite. C’est ma constitution. J’ai fumé. Je bois du vin à table. Je m’offre souvent un bon whisky. Ma seule contribution c’est le sport. J’ai toujours beaucoup pratiqué. La natation en particulier.
— Ah !
Un long silence s’installe. Un silence ou, nous évitons de croiser le regard. Pourtant je la regarde. Je sais qu’elle aussi, surtout lorsque je me lève et dis, pour briser ce silence pesant.
— Il fait très beau.
— Oui. La neige doit être bonne. Oh, la, la. Il faut que je file, le cours va se terminer bientôt.
Elle se lève. Je l’accompagne à la porte. Elle me tend la main. Je m’en saisis.
— Merci et encore toutes mes excuses.
— Je vous en prie. Merci de vos confidences.
— Merci des vôtres.
Je garde sa main dans la mienne.
— Nous pourrions nous ...
... revoir cet après-midi pour nous promener.
— Je ne peux pas, vous savez bien.
— C’est vrai. Alors, venez prendre le café. J’en serais très heureux.
Je mets dans « heureux » toute la charge émotionnelle dont je suis capable. Et j’ajoute :
— Le GPS n’est pas assez précis dans un immeuble pour faire la différence entre votre appart et le mien.
Elle hésite à peine. J’ai toujours sa main dans la mienne, mais elle ne fait pas mine de vouloir la retirer.
— Pourquoi pas ! Je viendrai après avoir déposé ma fille à son cours.
— Alors, c’est dit. Je vous attends.
Je lui laisse sa main avec regret. Alors sans prévenir, elle me fait une bise sur la joue.
— Merci encore.
Elle part. Je la regarde marcher vers l’ascenseur. J’adore ce petit geste de la main qu’elle me fait au moment de disparaître dans la cabine. Elle aussi a été troublée par ces quelques moments où nous avons parlé si librement. Comme si nous étions amis depuis longtemps. Moi, j’ai aussi senti monter un désir d’aller plus loin. Et elle ?
Quel paradoxe. Avoir un mari si jaloux que de ne pas pouvoir se promener avec quelqu’un et être obligée de venir dans l’appartement de son voisin pour ne pas être soupçonnée. Soupçonnée de quoi ? A-t-elle conscience que ce rendez-vous pourrait être plus qu’un bavardage ? N’importe quelle femme sait que ce type de rencontre est à haut risque. Surtout avec les confidences que nous nous sommes faites. Surtout avec les compliments plus ou moins voilés que nous avons ...