1. Mailez-vous de vos affaires...


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fh, ff, ffh, couple, extracon, Collègues / Travail telnet, vengeance, chantage, revede, intermast, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Jean Tissip, Source: Revebebe

    Françoise était paisiblement installée devant son ordinateur. Elle relevait son courrier électronique et comme d’habitude, expédiait les spams qui lui parvenaient. Mais voilà que son regard est attiré par un titre inhabituel : « Réponds-moi ». Elle clique sur ce titre et lit qu’un certain Val lui a envoyé ce message. « Val, connais pas, se dit-elle. » Elle lit le texte :
    
    « Françoise, je t’envoie ce message pour prendre contact. Il faut que je te dise quelque chose que je ne peux dire de but en blanc. Demain, tu auras un autre mail de moi. N’en parle à personne. Val. »
    
    Françoise détruit ce mail et passe à autre chose. Elle oublie ce message. Elle oublie même qu’elle s’est posé la question de savoir qui était cette personne qu’elle ne connaît pas et qui ne devrait donc pas avoir son adresse internet. Elle oublie qu’elle a réfléchi quelques instants avant de renoncer et de se mettre à un travail urgent.
    
    Le lendemain, Val se rappela à son souvenir. Son mail était là. Étonnement. Tiens ? Il persiste, ce type. Qu’est-ce qu’il peut bien me vouloir ? Françoise lit :
    
    « Je t’écris parce que je ne peux pas te parler. Je ne pourrai jamais te parler. Plus tard, tu comprendras pourquoi. Je t’écris parce que tu as sans le vouloir et sans le savoir, changé ma vie. Si j’étais un peu lyrique, je dirais que tu m’as sauvé la vie, sans que tu le saches, et pour de bon. Je veux te remercier, te dire combien je suis attaché à toi, même si tu ne me reconnais pas, et même si nous ne ...
    ... pouvons échanger que des mots. Je t’enverrai un autre message demain pour t’expliquer. Merci. Val. »
    
    Là, c’est drôle, oh! J’ai fait un heureux, mais qui ? Quelques instants de réflexion, mais ça ne sert à rien, il n’y a pas d’éléments. Je verrai bien demain, il va sûrement continuer. On verra.
    
    Françoise sourit car tout cela est très inattendu. Ça la change de la routine et puis c’est plutôt plaisant de recevoir de tels compliments. Si on pouvait ainsi répandre le bonheur sans rien faire de particulier, ça serait sympa.
    
    À huit heures, c’est l’heure du repas. Françoise a préparé une omelette pour Pascal, son homme. Elle s’apprête à lui raconter qu’elle a sauvé la vie d’un inconnu qui lui envoie des mails. Elle ouvre la bouche pour lancer cette phrase, mais finalement, renonce. C’est trop bête. Ça n’a pas d’importance. Ça ne le regarde pas. Elle lui en parlera plus tard quand elle en saura plus. La conversation roule sur la journée passée. Françoise pense au mail du lendemain pendant toute la soirée.
    
    Après son travail comme secrétaire à l’usine, Françoise revint en hâte à la maison et alluma l’ordinateur. Elle allait en savoir plus. Elle allait pouvoir enfin mettre un visage sur Val et demain, elle lui dirait bonjour et tout rentrerait dans l’ordre. Pas de mail. Françoise a un pincement au cœur. Elle est un peu déçue. Elle soupire légèrement, mais après tout il devait s’agir d’une plaisanterie.
    
    Le lendemain, alors qu’elle n’y pensait plus, elle trouva un message dans ...
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