Julia, Alicia, Mary - Histoires de Sexe

Julia, Alicia, Mary

... envie.

— J’sais pas, dit Julia. Vous avez un plan, les filles ?
— Bah déjà, il faut qu’on entre, et discrètement, répond Mary.
— Tout ce qui est pénétration, c’est pas ma spécialité… rétorque Alicia avec un sourire.
— Je vous sors un plan et des photos de l’ambassade, les filles.

Joignant le geste à la parole, Paolo tapote rapidement quelques ordres à sa machine puis imprime divers documents. Julia, toujours nue, s’avance vers lui pour les examiner, tandis que Paolo, lui, examine soigneusement le corps de la jeune femme. Pendant ce temps, Mary et Alicia passent chacune dans un rayon de la salle, parcourant brièvement chaque étagère du regard.

— Il faut faire vite, leur dit Julia, ne prenez que le nécessaire. Aliss’, tu peux me prendre une combi noire ?
— Pour moi aussi, dit Mary. Je vous prends un flingue ?

Julia et Mary acquiescent simultanément. Alicia se saisit de trois combinaisons noires, puis jette encore un œil sur diverses étagères. Mary prend trois revolvers automatiques et un pistolet-mitrailleur, puis elle revient les poser sur le bureau de Paolo. Alicia la rejoint avec sur un bras les trois combinaisons et à l’autre main un gros vibromasseur ; elle pose le tout sur le bureau.

— Qu’est-ce tu vas faire avec ça ? lui demande Julia.
— J’l’aime bien, celui-là. On dirait un gode, mais en fait, c’est un flingue.
— Oui, ben va pas te foutre une balle dans le cul !
— Tiens, attendez, je vais prendre des S.A.H.M., dit Mary en repartant fouiller dans ...

... un rayonnage.
— Des quoi ? demande Alicia.

Mary revient avec dans la main ce qui ressemble à des bagues chevalières, avec une partie plate sur le dessus, d’où dépassent une minuscule aiguille.

— Des seringues anesthésiantes hypodermiques miniatures, explique Paolo. Je crois que l’agent 17 est fan de ça, elle en prend tout le temps.
— Ben c’est bien pratique quand il faut être discret et qu’on peut pas tirer, se justifie Mary. Et puis tu vois, je peux les passer au doigt comme ça…
— Oui, c’est vrai qu’on dirait des bagues, mais ça fait un peu "homme", quand même… Et tu risques pas de te piquer toi-même ?
— Ben, faut faire gaffe…

Les jeunes femmes revêtent rapidement leurs combinaisons tandis que Paolo tapote encore à toute allure.

— C’est tout bon, finit-il par dire.

Elles rangent leurs habits dans leurs sacs à dos et prennent chacune un des revolvers ; Julia prend les plans imprimés, Mary le pistolet-mitrailleur et Alicia le vibromasseur. Puis, adressant un bref salut à Paolo, elles sortent rapidement. Elles retraversent un petit couloir, puis prennent une porte menant à un escalier qu’elles descendent en sautant des marches, pendant trois étages, tout en parlant :

— Tu nous emmènes, Julia ? demande Alicia. Moi, avec la bécane, il me faudrait deux voyages.
— Oui, et puis moi, je suis venue à pied.
— À pied ?
— Ben oui, j’étais juste en face, à la Cornado Bank ; y avait une grosse soirée. D’ailleurs, si ça peut te rassurer, continue-t-elle en regardant ...