1. Julia, Alicia, Mary


    Datte: 10/05/2021, Catégories: fff, fhh, ffh, frousses, Oral double, fsodo, Humour policier, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... et sa robe puis va jusqu’à une veste posée sur le dossier d’une chaise d’où elle sort son visiophone. Elle l’allume. Simultanément, sans se concerter, les jumelles portent chacune une main entre leurs jambes, et, s’en rendant compte, se regardent avec surprise et éclatent de nouveau de rire.
    
    — Oui ?
    —Ah, Alicia, au moins, vous êtes présentable, vous… J’ai besoin de vous dans dix minutes.
    — J’y serai.
    
    Elle raccroche puis vient embrasser les deux sœurs qui se caressent maintenant nonchalamment sur le canapé, avant de rassembler ses affaires et de sortir.
    
    Une voiture de sport noire arrive à toute allure vers le fond du parking souterrain du bâtiment et tourne en dérapant pour s’arrêter à cheval sur deux places, tout près d’une moto grosse cylindrée qu’elle manque de renverser. La portière s’ouvre et la jeune femme rousse en sort en hâte, en culotte et tee-shirt, ses habits et son petit sac à dos sous le bras. Elle claque la portière et se met à courir.
    
    Elle passe une porte coupe-feu et arrive dans un hall d’escalier. Elle monte les marches deux à deux, et à l’étage suivant s’engage dans un petit couloir et parvient à une immense porte blindée sans poignée ni serrure, mais jouxtée d’un tout petit écran tactile. Elle y appuie son pouce et la porte coulisse latéralement, juste le temps qu’elle la franchisse. Elle se retrouve dans un petit sas, devant une nouvelle porte blindée. Elle lève les yeux vers une caméra à laquelle elle adresse un sourire forcé d’un quart de ...
    ... seconde. La seconde porte s’ouvre.
    
    La jeune femme entre alors dans une grande pièce cloisonnée jusqu’à mi-hauteur en de très nombreux endroits où plusieurs dizaines de personnes s’affairent, travaillant sur des ordinateurs ou courant d’un bureau à un autre. Elle la traverse rapidement sans l’observer, toujours à moitié nue ; tout le monde la voit, mais personne ne semble faire attention à elle. Elle se dirige vers une pièce attenante séparée de celle-ci par une cloison vitrée, à travers laquelle on voit un bureau où est assis un homme, faisant face aux deux autres jeunes femmes, la blonde et la brune, Mary et Alicia. Elle y entre sans frapper et refermant la porte derrière elle, s’assoit, essoufflée, sur le dernier siège libre, abandonnant son sac et ses vêtements à ses pieds.
    
    — Bonsoir, Jack. Salut, les filles. Désolée…
    — Salut, répondent ensemble les deux femmes.
    — Vous êtes en retard, Julia, et peu présentable ! dit l’homme, de la même voix froide que celle qu’on a entendue dans les visiophones.
    — Je viens de vous dire que j’étais désolée ! Que vous faut-il de plus ? J’étais au bout de Main Street, j’ai fait aussi vite que j’ai pu…
    — Vous avez même probablement battu un record, mais calmez-vous, habillez-vous et taisez-vous ! Vous savez que le moindre retard dans une de nos opérations peut compromettre la sécurité mondiale. Je n’ai pas le temps d’écouter vos excuses, vous me les raconterez plus tard.
    
    Julia se relève et enfile son pantalon et son sweat, tandis ...
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