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Luuzuu
Datte: 09/05/2021, Catégories: fh, collection, sm, attache, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... regarder ce bord de mer ? demande-t-elle. — Oui… ça m’apaise… — Je ne vois pas ce que tu trouves à cette eau sale qui bouge toute seule ! — Je me souviens d’une autre vie dans laquelle je me baignais dedans… — Te baigner là-dedans ? Tu as de bien drôles d’idées, mon chéri ! Tant qu’à faire, je préfère ton chalet en montagne… Il y fait frais, mais le paysage est nettement moins déprimant ! La montagne, ses neiges, ses glaciers… Enfin, la montagne d’avant… Car avec le réchauffement climatique et ses actuels treize degrés de plus en moyenne, les neiges éternelles ont fini par mourir. Les plus riches ont fini par squatter les pentes montagneuses : encore un peu d’air frais, sans trop de composés chimiques dedans. Et encore quelques forêts sous très haute surveillance : celui qui coupe un arbre se voit couper la tête, la peine de mort ayant été rétablie depuis longtemps pour purger les prisons… — Tu vas rester longtemps, verre en main, à contempler cette eau qui bouge ? — Hum ? Je songeais à autrefois… quand je pouvais… quand nos grands-parents pouvaient encore mettre un pied dedans pour faire trempette… Je bois mon verre. Je le pose sur la table basse lumineuse. Elle me tourne le dos, regardant la mer. Moi, j’admire son dos nu à travers les lanières de tissu de son étrange robe. Elle soupire : — Drôle d’idée ! C’est d’un primitif, on a des douches à vibration nettement plus agréables et modernes que cette eau glauque ! Oui, oui, oui, rien que d’y songer, ça ...
... me met des vibrations partout dans le corps ! — Tiens, tiens ! je croyais que c’était autre chose qui te mettait des vibrations partout dans le corps… — Oh, l’un n’empêche pas l’autre ! — En effet ! Et d’un bond, je me lève et je la prends dans mes bras ; elle rit. Je l’embrasse dans le cou, elle ronronne. J’ai beau avoir des dizaines d’années de pratique, je ne me lasse toujours pas de faire l’amour, surtout aux femmes. Faire l’amour aux femmes est une activité dont je ne me lasse pas. Toujours en mouvement, des modes qui passent, toujours cycliques. Une période, on adore les toisons fournies, une autre, on vénère les pubis glabres, une autre, on cherche le juste milieu… Seins à l’air et seins cachés, seins en pointe, seins aplatis, seins ronds, seins minuscules ; tatouage, scarification, piercing, sangle, tout y passe, à trente ou cinquante ans de distance. Rien de nouveau dans ce perpétuel changement de façade. La robe d’Ophélia est une invitation au crime ; d’ailleurs, elle a « oublié » de mettre une petite culotte, enfin, ce qui en tient actuellement le rôle. Mes mains sur ses fesses caressent sa peau toute tendre, mes doigts s’aventurent dans son sillon, plus bas, à l’orée de sa fente déjà humide, de ses lèvres lisses, l’épilation étant à nouveau à la mode. Une épilation presque définitive, elle dure facilement une bonne année, histoire d’attendre que la mode change à nouveau. Son corps coule contre le mien. Sa jeunesse revitalise ma vieillesse, je me sens ...