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Luuzuu
Datte: 09/05/2021, Catégories: fh, collection, sm, attache, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... revivre avec elle, beaucoup plus qu’avec bien d’autres femmes. Que j’ai sacrifiées sans remords. Elle, je ne saurais bien dire, je pense que, quand le moment sera venu, j’aurais de la peine. Mais en attendant, je bois ses lèvres, je caresse son corps, je prends ses trente ans, avant de prendre plus tard son âme. — Arrête, arrête, mon Lulu ! — Comment ça : arrête ? — Pas ici, voyons ! — Ah ? Et où ça donc, Ophélia ? — Il y a une chambre ici, non ? — Tu es bien conventionnelle ! — Une fois de temps en temps, ça fait du bien, non ? Et puis, j’aime mon confort ! L’instant d’après, nous nous retrouvons sur le grand lit, sa robe jonche le sol. J’aurais aimé la lui enlever, mais Ophélia a été plus rapide que moi. Sa bouche est brûlante, son corps est comme de la lave en fusion, j’ai hâte d’être en elle. Parfois, je me demande comment une jeune femme comme elle peut être aussi expérimentée dans l’art de l’amour et du sexe. Pour moi, vu mon âge, Ophélia est une gamine. Mais c’est vrai qu’elle a déjà trente ans, et que moi-même, à son âge, j’en connaissais déjà un rayon sur la chose. Trente ans, ça me semble si lointain… À présent, les femmes de vingt ans n’ignorent rien des pratiques sexuelles, même les plus saugrenues, tant il y en a partout, sur les murs, les écrans. Pour vendre n’importe quoi, les publicitaires de ce siècle en rajoutent une couche dans la surenchère. Hommes et femmes, peu importe, du moment qu’il y ait du sexe, un zeste de perversité, de sadisme ...
... même… Elle embrasse divinement bien, elle m’embrase totalement ! Ophélia est parfaite, aussi bien dans ses élans que dans ses désirs troubles. Son corps magnifique sous mes doigts, ses seins durs sous ma bouche, ses tétons érigés sous ma langue, tout en elle me fait revivre ce temps jadis où j’avais vraiment mon âge, celui d’avant Luuzuu. Oui, ça serait stupide de la sacrifier… mais quelle offrande de choix ! Certainement la plus splendide de mon existence ! Elle se relève, m’abandonnant sur le lit. Elle ouvre la petite boîte qui était à son chevet ; je sais ce qu’elle veut. Sans me regarder, calmement, elle commence la mise en place. C’est l’heure des lames. Autour du lit, aux six endroits stratégiques, six lames de différentes formes. Chacune d’entre elles possède sa fonction. Il y a vingt ans de ça – non – trente ans de cela, j’avais trouvé cette pratique stupide, elle était d’ailleurs confinée à des cercles très restreints. Quelque part, ça me fait songer aux pratiques sexuelles dévoilées dans les films pornos de mon époque, elles sont devenues petit à petit communes et usuelles, peu après. Maintenant, les lames, j’avoue que j’en suis adepte, d’autant que ça évoque irrésistiblement les sacrifices rituels que je dédie à mon dieu… Déjà, Ophélia s’empare de la première lame, la plus petite, elle trace dans l’air des arabesques élégantes, puis d’un geste preste, elle me coupe une fine mèche de poils pubiens qu’elle laisse négligeant sombrer sur mon ventre en pluie. Du ...