1. Le soir où ma soeur m'a réservé une surprise (1)


    Datte: 01/05/2021, Catégories: Hétéro Auteur: doumeg170, Source: Xstory

    Le mariage d’Hélène et de Marc a été manifestement une réussite et j’ai été très heureuse pour ma sœur, surtout avec tous les ennuis qu’elle a eus à la maison avec papa et maman. Nos parents étaient furieux quand elle leur a appris avec qui elle se mariait. Et comme j’étais l’aînée, ils ne cessaient de me citer en exemple d’harmonie conjugale et de bonheur parfait. (bien que ma vie soit en réalité faite d’ennui et de frustrations).
    
    Ils se sont plaints qu’il avait les cheveux longs, qu’il était écrivain, qu’il serait incapable de lui assurer le mode de vie auquel elle était habituée, c’est-à-dire une villa de banlieue sans doute confortable, mais terne au possible. Et voilà qu’Hélène vit dans un appartement fabuleux, avec des murs blancs, des moquettes blanches, des poufs noirs et un éclairage baroque, presque magique...
    
    Papa a usé de tous les arguments habituels et ceux-ci ont eu l’effet habituel ! Ma sœur et Marc ont trouvé cet appartement paradisiaque et se sont mariés tranquillement à la mairie.
    
    Georges et moi fûmes le premier couple qu’ils invitèrent à dîner. Et quel dîner ! Je ne savais même pas qu’Hélène pouvait faire la cuisine.
    
    — Ce repas était merveilleux, m’écriai-je au dessert, en dégustant le dernier de mes biscuits au cognac.
    
    — C’est Marc qui a fait la cuisine, répondit ma sœur avec un air de fierté. C’est l’homme le plus merveilleux du monde, il fait tout tellement bien !
    
    Elle avait une sorte d’adoration dans les yeux qui me fit presque ...
    ... rougir.
    
    Je regardai Marc de l’autre côté de la table. Il enfonçait une langue agile et rose dans la crème chantilly, faisant monter la mousse dans sa bouche. Le tableau était tellement érotique que je vidai les dernières gouttes de mon vin blanc glacé d’une seule traite, tentant de dissimuler les émotions confuses qui montaient en moi.
    
    Il était vraiment beau. Ses longs cheveux encadraient un fin visage de statue et ses yeux sombres semblaient contenir toutes les émotions humaines : passion, tristesse, bonheur, compassion, douleur. Il portait une sorte de djellaba en coton qui ne cachait pas grand-chose de son corps nu. Quand il marchait, le tissu léger lui collait aux membres.
    
    Je jetai un regard vers Georges. Il avait l’air raide dans son costume bleu marine et sa chemise lavande.
    
    Hélène me chuchota à l’oreille :
    
    — Marc travaille dur. Il lui arrive encore d’écrire jusqu’à deux ou trois heures du matin. Mais ça n’a aucune importance, il raffole toujours du sexe.
    
    Il me réveille et c’est formidable. Je suis tout endormie et chaude et prête.
    
    — Tais-toi, répliquai-je brusquement, tu me donnes des envies.
    
    Marc s’approcha et se coucha sur le ventre en face de nous.
    
    — Puis-je connaître l’objet de vos commérages ? demanda-t-il.
    
    Nous ne pouvions pas le lui dire. Nous nous mîmes à glousser comme deux écolières poussées en graine. Il nous tendit une boîte dorée de bonbons qui se trouvait sur la table basse.
    
    — Je ne pourrais rien manger de plus honnêtement, ...
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