1. On ne s'embête pas


    Datte: 30/04/2021, Catégories: fh, ffh, jeunes, copains, école, voyage, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, Masturbation jeu, Auteur: Quatre-vents, Source: Revebebe

    ... se faire sauter devant nous. Elle est si belle, alors que durant toute l’année elle m’avait paru certes séduisante, mais plutôt commune. L’amour - ou plus tôt l’émotion sexuelle - transfigure les êtres. La vache, je dois être sérieusement bourré pour sortir des trucs philos comme ça, que je me mets à penser.
    
    Pourtant, c’est un fait. Je me sentirais capable de lui faire l’amour, à Aurélie, là, comme ça, tout de suite, elle m’attire, elle me fascine - chose qui ne s’était jamais produite pendant l’année.
    
    Je me reconcentre subitement sur le jeu, car je suis en position super délicate, tout d’un coup, et que ça me ferait très mal si Sophie parvenait à s’en tirer de justesse, même si à présent je pense qu’il n’est pas dans ses intentions de faire demi-tour après avoir regagné son fric. Mais j’aime autant garder mon rôle de « maître de la situation »… et garder la main.
    
    Je pousse un soupir de soulagement. Sur la ligne du haut, j’avais bien prévu un bâtonnet en rab, que je barre, et voilà Sophie définitivement vaincue. Elle le réalise aussi. Sa voix est bizarre. Un mélange de fatalisme et de désintéressement.
    
    — Bon, tu as gagné… et comment je récupère mon fric ?..
    
    Je la regarde dans les yeux et je lui dis avec une voix que j’essaye de rendre la plus sensuelle possible :
    
    — Devine…
    
    Et je ne lâche pas ses yeux avant qu’elle ne les baisse avec un sourire mi-honteux, mi-gêné, mi-amusé, qui en dit long sur son état.
    
    — Si tu t’engages à être, comment dire, disons… ...
    ... très gentille, pendant toute la durée du stage… je te le rends.
    
    Les mots, une fois qu’ils sont prononcés, la fascinent. Empourprement complet du visage, cette fois. Je la vois se représenter la semaine qui l’attend si elle accepte. Je la vois qui pèse le pour et le contre, qui me regarde, et j’achève de la décider en mettant tout ce que je peux dans mes yeux. Et j’enchaîne.
    
    — Pour sceller le pacte, viens ici.
    
    Et je regarde Marie, qui m’a l’air tout ce qu’il y a d’enthousiasmée elle aussi. Elle dit sur le ton de la conversation :
    
    — C’est valable pour moi aussi ?
    — Correct. Encore que tu as encore une partie à jouer, toi.
    
    Elle moufte pas et se lève, et vient jusqu’à moi. Elle se baisse - ses tétons effleurent mon nez - et me murmure :
    
    — Pas envie de jouer… Je risquerais de gagner, et je n’y tiens pas.
    
    Et quand je vous dis qu’elle me donne un baiser, et bien, c’est le mot. Je passe ma main dans ses cheveux et c’est un plaisir insensé que d’effleurer son oreille, puis sa nuque, et de dérouler le flot de ses cheveux sur son épaule… puis le vertige me prend, et je l’enlace, et je l’embrasse, et mes mains caressent son dos, et elle s’assoit sur mon genou, et le contact de ses jambes achève de me faire perdre les pédales. Je ne lâche pas ses lèvres et je me dis que si je dois lui montrer ce que je sais faire, c’est maintenant ou jamais.
    
    Je la couche sur la table et je la couvre de baisers. Elle est sensible au niveau du cou. Chatouilleuse, Marie ? On va voir ...
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