1. Le supplicié


    Datte: 28/04/2021, Catégories: fh, couple, hsoumis, sm, attache, yeuxbandés, bougie, fouetfesse, Auteur: Diablocor, Source: Revebebe

    Il est seul, il a les deux bras tendus au-dessus de lui, il a froid, il est nu. Il a un bandeau sur les yeux. Il n’y a pas un bruit. Il ne sait pas où il est, ce qu’il se passe. Il essaie de tâter ses mains ; elles sont entravées par ce qui lui semble des menottes, suffisamment serrées pour qu’il ne puisse pas tourner ses poignets. Il remonte le long du lien et comprend qu’il s’agit d’un crochet savamment travaillé pour qu’il ne puisse pas s’échapper.
    
    C’est un bel homme brun, grand, d’une belle peau mate, musclé juste ce qu’il faut, un dragon monté par une amazone en tenue de guerrière tatoué sur son dos, magnifique dessin très coloré partant de son épaule de boxeur veinée de muscles saillants et descendant le long d’un torse viril pour terminer juste au-dessus de ses fesses très fermes. Un fauteuil à quelques mètres de lui et moi assise dedans, vêtue d’une guêpière latex rouge vif, lacée sur le devant, corsetée et serrée à souhait, laissant apparaître des seins rebondis, un shorty coordonné, et mes fameuses cuissardesstiletto. Volontairement, j’ai omis les bas résille. Je veux, au moment crucial où j’aurai décidé, sentir ses mains à même ma peau, sans qu’aucune matière ne vienne s’interposer.
    
    Il est là, devant moi, dans une pénombre étudiée. Il remue violemment la tête dans l’espoir vain que le bandeau cède. Il est magnifiquement bâti, le genre d’homme solide que les femmes aiment avoir à leur bras. Qui les sécurise. Et cet homme a peur. Il rage de ne pouvoir rien ...
    ... faire et tout ça, devant une femme, lascivement étendue sur son fauteuil qui le regarde avec un petit sourire narquois. Bien sûr, il ne le sait pas encore…
    
    Soudain, un bruit. Je fais crisser ma botte que le sol. Il a un sursaut, puis tourne la tête en ma direction. Il est dans la nuit.
    
    — Qui est là ?
    
    Je refais immédiatement silence pendant quelques instants. Il stresse. Le fauteuil craque.
    
    — Bon Dieu… qui est là ?
    
    De nouveau… silence. Puis je me lève, après l’avoir longuement dévisagé, étudié, et m’être imprégnée de chaque endroit de sa superbe musculature d’étalon latino. Je m’approche doucement derrière lui, et commence le savant jeu que je lui ai destiné. Il sent une présence, essaie de se dégager mais doit se rendre à l’évidence de l’impossibilité de tout mouvement. Je passe une de mes mains dans sa belle chevelure noir corbeau, tellement noire que par endroits, elle en est bleutée. Ses boucles s’enroulent autour de mes doigts. Ses cheveux sont doux et épais. J’aime. J’ai senti un frisson parcourir sa nuque.
    
    — Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? Où suis-je ?
    
    Autant de questions qui pour le moment n’auront pas de réponse. L’atmosphère commence à se réchauffer, je vois une goutte de sueur perler sur le devant de son torse, la frayeur de l’inconnu pointe le bout de son nez. Je descends mon regard vers sa taille. Cet homme est majestueux, sublime, d’une prestance que même la peur n’arrive pas à ébranler. Je souris. J’approche ma bouche du lobe de son oreille ...
«1234...»