1. Lettres au Père Noël


    Datte: 28/04/2021, Catégories: Humour amour, Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... furtif baiser sur les lèvres avant de s’écarter et de me m’inviter à la laisser seule.Le lendemain, pas de courrier pour elle. Le surlendemain si, il y en a et j’ai le sang qui bout. Nonobstant, je suis dans mes petits souliers. Comment va-t-elle m’accueillir ? Eh bien, Père Noël, comme d’habitude. Donc, elle ne me tient pas rigueur de mes audaces.Je sonne, la porte s’ouvre illico. Elle devait m’attendre, c’est sûr. Elle me fait entrer mais, au lieu de s’asseoir à la table de la cuisine, elle reste debout devant moi, immobile et silencieuse. Résignée ? Vaincue ? Mon sac choitlourdement sur le carrelage (du verbe« choirlourdement »). Je la prends dans mes bras. Elle résiste sans grande conviction. Ma main empaume son sein gauche. Elle tressaille, veut esquiver, proteste, pousse des petits « non… non… » effarouchés, mais se laisse faire. Je l’embrasse sur la bouche. Elle la clôt d’abord puis ouvre enfin ses lèvres. Nos langues s’emmêlent. Mes mains passent dans son dos, remontent sous le tee-shirt, s’attaquent à la fermeture du soutien-gorge. Elle proteste encore, proteste, proteste… jusqu’à ce que mes mains reviennent à ses seins et les caressent à même la peau. Elle en tremble, elle grelotte de plaisir. Je trique comme Ostéril.*Alors, Père Noël, je ne veux pas, je ne peux pas en rester là, tu l’imagines bien. Mais patatras, plus rien à faire ! L’attaque de son jean échoue devant une soudaine et violente résistance. Là, elle ne veut pas, vraiment pas ! Elle recule en se ...
    ... courbant, elle proteste avec violence et m’intime l’ordre d’arrêter. Elle me demande de me calmer ou de quitter la maison.Je ne veux pas me l’aliéner et j’opte pour la docilité conviviale. Face à face, devant la tasse de café, je l’interroge. J’aimerais savoir pourquoi sa bouche dit non alors que son corps dit oui. Elle me répond qu’elle est attachée au principe de la fidélité conjugale, même si son mari ne l’a plus baisée depuis plus d’un an. (Depuis un an ? Elle ? Quel con ! ) Et qu’il n’y a rien à faire pour nous deux, rien à négocier, rien à espérer. Il en sera toujours ainsi, tant que son mari sera son mari !La quoi, a-t-elle dit ? La fidélité conjugale ? Où va-t-elle chercher ça ? C’est-y pas un affluent du Danube ?Père Noël, je termine ma tournée et ma journée avec le moral dans les chaussettes. La frustration m’écrase comme le 38 tonnes un tricycle. Et c’est pour cela que je te demande d’intervenir, c’est là que je fais appel à toi.Je voudrais que pour Noël, tu m’apportes une sorte depass qui ferait sauter le verrou imbécile de sa fidélité conjugale. Tu dois avoir ça dans tes réserves, non ? Ce serait comme une baguette magique. Elle nous procurerait, à Dominique et à moi, extase, félicité et bonheur. Père Noël : je voudrais tant mettre mon île flottante dans sa crème anglaise.À très bientôt, Père Noël, sous le sapin. Et merci, merci, merci encore !Ton amiVerge Folle °°°°°°°°°°° Seconde lettre
    
    Père Noël !
    
    T’es qu’un gros con ! Un demi prout ! Un moulin à merde !
    
    Tu ...