1. Une curiosité de provinciale


    Datte: 10/05/2018, Catégories: ffh, inconnu, grosseins, fépilée, fête, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral historique, historiqu, Auteur: Ben, Source: Revebebe

    ... commencé à danser à la manière des courtisanes arabes, toute l’assemblée s’est figée pour la contempler. Certains la conspuaient de montrer tant de nudité, mais la plupart, sous couvert du masque, avaient oublié la pudibonderie et se délectaient sans vergogne du spectacle.
    — Mon dieu, je devine que le spectacle devait être extraordinaire. Mais toi, tu l’as vue ? Tu participais donc au bal ?
    — Pas directement, mais avec plusieurs autres domestiques nous attendions dans une antichambre, et nous avons discrètement observé à travers une petite lucarne.
    — Dis-moi, qu’as-tu vu d’autre ? Y avait-il d’autres déguisements particuliers ?
    — Bien sûr. Lors de ces soirées, tous les convives rivalisent de créativité pour attirer l’attention sur eux. C’est à qui aura la plus belle robe, la plus perruque la plus étonnante, les bijoux les plus splendides. Et le lendemain de la fête, les conversations ne tournent qu’autour de cela : qui avait accroché l’œil du Roi, qui avait failli à une règle d’élégance, qui avait fait sensation avec un nouvel habit. Mais ce soir-là, il s’agissait d’une soirée particulière. Comme le masque préservait l’anonymat, je vis des costumes extraordinaires. Je vis des Vénitiens habillés de brocart, des Espagnols en bas de soie parés de colliers d’or, des pirates des Caraïbes en pantalon rayé, des Huns habillés de fourrures portant leur arc
    — À Rennes aussi, nous avons parfois des mascarades. Parle-moi plutôt des costumes qui sortaient de l’ordinaire.
    — Ils ...
    ... sortaient tous de l’ordinaire : à la Cour, un déguisement se doit d’être extraordinaire.
    — Je veux dire, y avait-il d’autres costumes semblables à celui de ma mère ?
    — Il y avait par exemple un homme vêtu comme un Romain : il portait des cothurnes, et s’était ceint d’une toge blanche pour tout vêtement. Sa compagne était vêtue comme une princesse romaine, d’une légère robe de tissu fin, laissant ses épaules et son dos nu. On devinait tout son corps à travers sa fine robe. La mode orientale avait inspiré plusieurs convives. Cela donnait des costumes très colorés, luxueux, et souvent très déshabillés. Plus d’une princesse arabe montrait son ventre nu. J’en vis une qui dévoilait même un sein. Il y avait un homme déguisé en eunuque, le torse nu luisant d’huile. Certains et certaines s’étaient transformés en Chinois, en Africains, en Indiens.
    — Comment étaient les indiens ?
    — C’était un couple. Ils avaient teint leur peau en brun foncé, ils portaient une perruque de cheveux noirs et lisses. Elle était très belle : elle avait marqué ses yeux d’un cerne noir pour les agrandir, elle portait un point rouge sur le front. Son sari – je crois que c’est comme cela que se nomme leur habit – était fait d’une soie très fine, et elle portait des bracelets aux bras et aux jambes. Lui portait une tunique, une fausse barbe et un turban. Mais les Africains étaient les plus extraordinaires.
    — Dis-moi
    — Ils avaient la peau luisante, teinte en noir, ils portaient une perruque de cheveux noirs et ...
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