Carole au Nirvana - Histoires de Sexe

Carole au Nirvana

... surpris et observé par un promeneur discret ; ça c’est excitant. D’ailleurs, tu devrais nous comprendre. Tu fais celle qui est choquée, mais l’autre jour, quand tu t’es promenée en pleine ville les seins parfaitement visibles a travers ton chemisier, cela ne t’a pas trop dérangée, et tu y as même, semble-t-il, pris du plaisir. Je me trompe ?
— Bah non, je te l’ai déjà dit ; c’est plutôt agréable d’être regardée. Mais je l’ai fait par jeu et uniquement parce que tu m’y as forcée. Ce n’est pas pour cela que je le ferai tous les week-ends.
— Peut-être. Mais quand on a goûté à ces sensations, on ne demande qu’à recommencer. La preuve d’ailleurs, il suffit de regarder comment tu nous accueilles ce soir. À ce que je sache, ce n’est pas nous qui t’avons obligée à nous recevoir nue sous ta robe. Donc tu vois, toi aussi tu joues avec les limites…, et sans que personne ne te force si je ne me trompe.
— Quelle bassesse ! Cette robe, tu étais avec moi quand je l’ai achetée. Tu sais très bien ce que la vendeuse a dit.
— Pour le haut, oui. Pas de soutien-gorge, parce qu’avec le décolleté il se verrait trop. Mais pour le bas et l’absence de culotte, je ne me rappelle pas avoir entendu quoi que ce soit à ce sujet. Avec un string, tu aurais eu le même résultat.
— Oui, et alors ? Mais avec tout ce que tu m’as dit là-dessus au cours de notre promenade, j’ai eu envie d’essayer. Tu ne me vas pas me reprocher cela après m’avoir tant incitée à essayer. Cela ne m’était jamais arrivé, et j’ai ...

... pensé que le soir où je vous reçois était le bon moment pour le faire.

Je choisis ce moment là pour intervenir, le ton de la discussion tournant un peu trop à l’affrontement.

— Arrêter de vous chamailler. Le pire c’est que vous êtes d’accord sur le fond. Vous avez toutes les deux envie d’essayer des choses nouvelles pour découvrir de nouvelles sensations. C’est tout. Après ce que chacune fait pour y arriver, c’est son affaire … et il n’y a pas à y porter de jugement. Enfin, merci Aude. Tu ne pouvais pas choisir mieux pour me faire plaisir. Je trouve qu’il n’y a rien de plus excitant qu’une femme nue sous une robe, soit parce qu’on le sait, soit parce qu’on le devine. En ce qui te concerne, je l’ai constaté de visu un bref instant, et c’est encore mieux, mais là c’est vraiment rare d’avoir cette chance.
— Je ne l’ai vraiment pas fait exprès, et je pense, quoiqu’en dise Carole, qu’avec ce qui se passe en ce moment je ne suis pas près de renouveler l’expérience de sitôt.
— Dans ce cas là, je pense qu’il ne faut pas en rester là, et que tu devrais pousser l’expérience un peu plus loin.
— Qu’est-ce que tu entends par là ? me demande Aude, légèrement inquiète.
— Tu ne prends pas trop de risques à essayer une telle tenue chez toi à l’occasion de la réception de quelques bons amis. Il faudrait maintenant franchir un pas supplémentaire.
— Qu’est-ce que tu veux de plus ?
— Il faudrait voir comment tu te sens en dehors de chez toi. On pourrait sortir en ville pour finir la ...