1. Lectures érotiques (11). Esparbec : La jument (Editions La Musardine, 2008)


    Datte: 20/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... sexe et de mon anus. Des doigts coulissaient en moi, d’autres me titillaient. Quelqu’un dégrafa ma chemise pour dégager mes seins. Une bouche me suça un mamelon et le pénis d’Alexandre entra dans mon vagin. Je fus surprise par les dimensions de l’organe. Le petit salopard était monté comme un âne. Je ne sais comment cela se fit, mais je me suis retrouvée couchée sur un tapis, Alexandre me baisait en soufflant comme un bœuf ; Ingrid s’était assise sur ma figure pour que je lui fourre la langue dans les poils. Elle était tournée vers Alexandre pour qu’il me voie bien la lécher. Au moment où j’avais un orgasme, elle me doucha le visage, son goût acre descendit dans ma gorge.
    
    8) LES SOIREES DU SENATEUR
    
    • Telle que vous la voyez, toute rougissante, elle a le feu au cul. Son mari n’est pas au courant de ses petites folies, vous comprenez. Et j’en profite cyniquement. Aux temps bibliques, on lapidait la femme adultère, moi je me contente d’en faire profiter mes amis.
    
    CE ROMAN ET MOI
    
    Il y a évidemment beaucoup de points communs entre moi et Mélanie, à commencer par l’hypersexualité. Rien n’arrête Mélanie, dès lors qu’elle jouit, ni le nombre de ses amants, ni les pratiques les plus extrêmes. De ce point de vue encore, je lui suis semblable, je suis une jument, qui a un besoin impératif d’être « saillie » par un étalon vigoureux.
    
    Comme Mélanie, je suis une bourgeoise de province, mariée à un notable, entretenue et qui s’ennuyait. Comme elle, mon mari ne m’apportait pas ...
    ... satisfaction sur le plan sexuel.
    
    J’ai aussi découvert, au fil des séances torrides auxquelles la plume d’Esparbec livre la jeune femme, que nous avons le même attrait pour certaines pratiques, comme la sodomie ou encore les séances SM.
    
    Comme je l’ai raconté, dès mon adolescence, je provoquais pour recevoir fessée et cravache. J’ai poussé Philippe à ces pratiques sur moi et j’ai raconté, dans des récits précédents, les séances organisées par Marie C. Celle-ci pensait me faire mal, m’humilier devant mon mari qu’elle convoitait. Elle a fini par s’apercevoir qu’en réalité, attachée nue à une croix de Saint-André, je prenais mon pied sous la morsure du fouet. C’est difficile à expliquer et encore plus à comprendre. Chez moi, dès l’adolescence, le ressort était la recherche de la punition que j’estimais méritée pour mes désirs interdits et, plus tard, pour ma conduite scandaleuse. Esparbec n’explique pas vraiment pourquoi Mélanie accepte ce traitement, mais indique clairement que Mélanie prend son pied, quand le baron Brachard, puis les invités d’Ingrid cravachent « la jument ».
    
    Je reconnais aussi un autre point commun avec Mélanie : c’est la soumission pleine et entière à l’étalon quand il apporte tout ce qu’on peut attendre de lui. De ce point de vue, j’ai été aussi soumise à Rachid que Mélanie ne l’est, dans le roman, à Hugo. Cette soumission est totale, y compris au point d’accepter des choses par définition inacceptables, à savoir quand le dominateur tire profit de sa ...
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