1. Lectures érotiques (11). Esparbec : La jument (Editions La Musardine, 2008)


    Datte: 20/04/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... Observateur)
    
    RESUME
    
    Rien ne prédestinait Mélanie à devenir une " jument ", aucune anomalie génétique, en tout cas : c'était une femme comme tant d'autres, qui s'ennuyait et ne savait trop quoi faire de sa peau.
    
    Mariée à Gontran, riche avocat, mère de deux enfants, Mélanie, l'héroïne de ce roman, s'ennuie à mourir dans une petite ville de province. Que faire pour tuer le temps ? Jouer au bridge, au tennis ? Que ces plaisirs sont fades comparés à ceux que procurent l'adultère ! Seulement, voilà, en province où chacun épie la vie du voisin, s'envoyer en l'air de façon illicite n'est pas chose aisée.
    
    Esparbec nous raconte avec forces détails l’adultère de Mélanie avec son gynécologue, N. et ce pendant qu’elle attendait son second enfant. Elle ne s’était jamais aussi bien entendue, sexuellement, avec un homme. Pourtant, elle cessa d’avoir envie de lui après son accouchement. Pour elle, il était lié à sa grossesse.
    
    Elle changea de médecin. De toute façon, avec ou sans spéculum, ça devenait monotone, ça ressemblait presque à un second mariage ; or, c’est la nouveauté qui excitait Mélanie ; tout le problème était là : la nouveauté cesse d’être nouvelle dès qu’elle se répète…
    
    Après N, Mélanie prit pour amant un jeune avocat stagiaire. Ne le trouvant pas très imaginatif, elle eut une liaison avec le mari d’une de ses amies. Elle mena les deux affaires de front. Ce qui lui plaisait, c’était de se faire baiser par les deux le même après-midi. Puis elle eut une ...
    ... succession d’aventures sans lendemain avec des hommes mariés qui fréquentaient le même club de mise en forme qu’elle et que Gontran.
    
    Ses partenaires se ressemblaient tous, appartenaient au même milieu social, s’exprimaient avec les mêmes clichés, et la baisaient de la même façon stéréotypée, empruntée aux cassettes vidéo. Ils ne lui faisaient d’effet que la première fois, quand ils la déculottaient et qu’elle écartait les cuisses pour leur montrer son sexe.
    
    Il y a les médecins, bien sûr, et Mélanie adore se faire « visiter ». Mais on ne peut pas aller jouer au docteur tous les jours. Ça ferait jaser. Tandis qu'on peut très bien faire de l'équitation trois ou quatre fois par semaine. Et justement, il y a ce manège très couru, à la sortie de la ville.
    
    Après avoir couché avec les maris de toutes ses amies, la jeune épouse de Monsieur de Challonges décide, pour se changer les idées et " se donner un peu de mouvement ", de faire de l'équitation. Un beau matin, après avoir accompagné ses enfants à l'école, elle se rend à l'écurie d'Hugo, le maître du manège.
    
    Le hasard fait bien les choses, Hugo Von Pratt, le maître du manège, adore plus que tout punir longuement et délicieusement les riches bourgeoises, qui montent à cheval pour se procurer des sensations fortes. Dans cette écurie, Hugo et Mélanie ne sont pas seuls : il y a les lads, une douzaine de lubriques chenapans, et parmi eux, Gembloux, un véritable démon au visage d'ange. Ces lascives cavalières font du cheval en tenue ...
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