Expérience en Egypte
Datte: 10/05/2018,
Catégories:
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Auteur: Mario, Source: Revebebe
Mon parcours a commencé tout jeune avec des garçons, en pension. Fils de parents expatriés oblige !
Oh, on ne se faisait pas bien mal entre douze et quinze ans !
Je ne savais même pas ce que les mots enculer et sodomie voulaient dire, et ça ne me manquait pas.
Je dirais même que sensuellement, ce furent parmi mes meilleures émotions.
Puis ce fut le lycée, la colocation et les filles ! Pourquoi pas les garçons ? Bonne question que je me suis posée souvent !
Moins maintenant.
Ambiance avec mes deux colocataires ? Tradition familiale ? Besoin de se reproduire ?
Non, meilleure complémentarité intellectuelle.
Le bilan à vingt-huit ans est qu’il m’est toujours agréable d’avoir l’amitié d’une femme !
Je change fréquemment, je n’envisage pas d’avoir d’enfants. Amour ? Négatif !
Il m’est bien agréable aussi d’avoir des amants. Je change encore plus souvent. Amour ? Négatif aussi !
En me disant en même temps que je tourne en rond, mais je ne sais pas vivre autrement.
Je suis malade Docteur ?
J’ai posé la question à un toubib, loin de tout le monde bien sûr. Au Maroc.
Les gros yeux, le mépris, et pas de réponse. Voyez un spécialiste… Je ne suis pas compétent… Et bonne chance !
Le plus angoissant dans mon choix de vie bisexuelle… c’est le sexe !
Sans doute je vis le dilemme de beaucoup de vrais bisexuels.
C’est aussi ce que je me dis pour me réconforter.
Avec mes amies, je suis Top comme on dit dans les forums.
Je me débrouille ...
... pas mal, sans plus, et quand j’éjacule j’éprouve un certain plaisir.
Quand je me branle aussi d’ailleurs.
Parfois, je n’arrive pas à faire illusion, je débande comme on dit, et là, je sais que l’heure de battre retraite approche. Je veux dire de me casser et retrouvermi libertad. Car quand ça m’arrive une fois, la seconde fois n’est pas loin.
J’ai eu six relations féminines sérieuses jusque-là.
Si virer totalement gay était ma solution, ne vous méprenez pas, j’aurais choisi. Mais non, le démon est plus coquin avec moi. Je passe dans les rues, dans les aéroports, dans les hôtels, dans le monde, et mon regard croise inévitablement un jour un autre regard noir, bleu ou vert dans un corps asiatique, africain, arabe, ou caucasien comme dirait le formulaire d’entrée aux US, et soudain, je chavire.
Et quand je drague la fille qui soudain me fait vibrer, je vous jure que je la drague comme il faut. Ma force de conviction est à la hauteur de mon désir. Je dirais presque que c’est la seule étape du processus dans lequel je suis assez… performant. Comme je hais ce mot. Et j’aurais pu rajouter « hétérosexuel » après « processus », histoire d’étiqueter le produit.
En fait je drague le charme, la beauté, les répons, l’audace, la drôlerie, l’intelligence ou la naïveté, mais pas pour le sexe. J’entends par sexe tous ces plaisirs qui précèdent l’orgasme, l’orgasme lui-même et le temps de récupération qui suit.
Je n’ai pas envie de vivre avec un garçon. Je n’ai même jamais ...