Capucine - Histoires de Sexe

Capucine

... plus je me demandais si je ne m’étais pas trompée d’adresse. Sans doute consciente de l’effet de la bâtisse, Capucine sortit sur le seuil pour m’accueillir. Je découvrais enfin cette femme énigmatique que je prenais déjà pour une magicienne. Elle portait une robe noire nouée sur le côté, dont l’encolure en V offrait un décolleté profond. Ses cheveux blonds étaient une nouvelle fois coiffés en arrière aboutissant à cette fameuse queue de cheval dont je gardais le souvenir. Elle était auréolée de charme et de mystère.

Pour ma part, j’avais choisi de revêtir un pantalon en lin et coton, très agréable à porter et un cache-cœur plutôt chic.

Simon, quant à lui, nous attendait sagement dans le canapé du salon. Il fut tout de suite gentleman, m’invitant à prendre place en face de lui. Rasé de près, les cheveux impeccablement coiffés, il portait une belle chemise blanche et une cravate aux tons bleus et rouges. Confortablement installé, on le sentait sûr de lui et attentif à ma personne.

Je ne saurais dire pourquoi, mais je me sentis immédiatement à l’aise avec ce couple. Sans doute en partie parce que je savais pourquoi j’étais là, même sans me l’avouer. L’atmosphère était particulièrement érotique et il y eut très peu de mots échangés. Capucine me frôlait de temps en temps. Simon ne me quittait pas des yeux. Puis Capucine se dirigea vers une autre pièce en me faisant signe de la rejoindre. Le sourire complice de son mari finit de me décider. Je suivis Capucine dans de ...

... nombreux couloirs et traversai plusieurs pièces. Je retrouvais sa silhouette ornée de cette haute queue de cheval si reconnaissable.

En chemin, elle quitta nonchalamment sa robe qui glissa jusqu’à ses pieds. Je découvrais son dos aux contours délicieux et surtout ses adorables fesses. Elles étaient très rondes et garnissaient somptueusement un tanga noir aux liserés rouges. En marchant, elle passait de temps en temps ses mains sur ce fessier si tentant. Elle avait déjà compris que je ne manquais rien du spectacle. Un soutien-gorge noir, assorti au tanga, fut lui aussi abandonné dans le couloir. Toutefois, la belle continuait tout droit sans me laisser la chance d’apercevoir ses seins. Elle disparut dans une pièce voisine… j’hésitai quelques minutes, le temps de ramasser la parure en dentelle.

Quand je la rejoignis, elle était installée dans un fauteuil profond et me désignait le canapé en face.

— Prends place. Tu as beaucoup à apprendre. Simon et moi, nous avons connu une expérience extraordinaire. Quelque chose d’unique. Depuis, nous avons gagné la faculté étonnante de partager certains plaisirs sexuels avec d’autres. À condition qu’on reconnaisse en eux une sensualité proche de la nôtre.

J’avais du mal à me concentrer sur ses paroles. Elle avait allongé ses jambes jusque sur la table basse entre nous deux. Et je pouvais enfin contempler ses seins ; ils étaient de taille moyenne, en poire et avec des petits tétons gonflés.

Une de ses mains jouait avec ses cheveux ...